Invité Invité | Sujet: Arthur | Et le monde s'écroula Mar 20 Mai - 20:13 | |
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☆ ☆ ☆Je t'aime, toi Qui ne seras jamais Une grande personne ! Ne me quitte jamais… Je t'aime !unicornsanddolphin@tumblr ☆ Serge Reggiani@Et puis… Arthur McAlistair 29 ans ○ New York ○ Of Mice and Men Écrivain en herbe, et pianiste à ses heures perdues☆ Arthur est né aux États-Unis où il a toujours vécu : c'est un pur produit de la société New-Yorkaise. En conséquence, il est très réservé, parfois jusqu’à paraître froid. Il n'en ressens pas moins de très forts sentiments, qui le plus souvent font brusquement exploser sa carapace de bienséance, le faisant passer pour soupe au lait. ☆ Il vient d'une famille aisée de l'Upper East Side, qui a pu lui offrir tout ce dont il avait besoin (et plus !!!). C'est ainsi qu'il a appris à jouer du piano, un moyen d'expression essentiel pour lui. ☆ Il est fils unique, mais a toujours rêvé d'avoir une petite sœur, pour lui apprendre à rêver et à survivre à la perversité du milieu aristocratique dans lequel il baigne. ☆ Quand il a choisi d'être écrivain, ses parents ont tout fait pour l'en dissuader, mais c'était plus fort que tout, et, après son secondaire, il s'est dirigé vers des études littéraires, au grand dam de ses parents. ☆ Dans le cadre d'un projet pédagogique visant à promouvoir les échanges culturels avec l'Europe, il s'est rendu pendant 6 mois en Irlande, dans la prestigieuse Dublin City University. C'est en se promenant dans le Albert College Park entre deux cours qu'il a rencontré Luaine… ☆ Si sa rencontre avec Luaine est la plus belle chose qui lui soit arrivée, ses parents ne l'ont pas vue d'un aussi bon œil, et lui ont coupé les vivres. ☆ Depuis le jour où il a annoncé à ses parents sa rencontre avec Luaine, il n'a “parlé” à son père que trois fois (en comptant les appels téléphoniques), à chaque fois des engueulades. Il garde toutefois le secret espoir que sa mère, forcée par son mari à ne pas lui adresser la parole, parviendra à lui donner des nouvelles. ☆ Tous les soirs, avant d'aller dormir, il passe une demi-heure devant son ordinateur, à essayer de faire tenir debout la grande entreprise que constitue un roman. Il se dirige ensuite vers le salon, gardant seules allumées les lumières du couloir qui y mène, et joue le premier mouvement de la 14ème sonate de Beethoven sur son piano, le Clair de lune le calmant au plus haut point. ☆ Depuis qu'il a quitté Luaine, Arthur dort avec une petite lampe de chevet sur laquelle il jette son tee-shirt du lendemain pour tamiser la lumière. Une photo de Luaine est constamment posée sur sa table de nuit ; quand il fait un mauvais rêve, il la regarde pour s'apaiser. ☆ Il a horreur du crissement des ongles sur l'acier ou le fer, ce qui lui permet de se souvenir de se couper les ongles régulièrement, pour le piano. ☆ Arthur a un (gros) petit faible pour les bons gros chiens fidèles et intelligents. Il rêve d'avoir un jour une maison avec jardin à Canonsburg, où il vivrait heureux avec Luaine, l'enfant (ou plus !) et le chien jusqu'à la fin de ses jours. ☆ Canonsburg est une ville plutôt sympathique, n'est-ce pas ? Je viens d'arriver en ville, et je lui trouve un air de gaieté mêlée d'espoirs, peut-être est-ce mon secret espoir d'y trouver Luaine ? Et vous dites qu'il y a eu une fusillade ici ? J'ai du mal à l'imaginer. Apparemment, les habitants ont trouvé la force et le courage nécessaire pour repartir de l'avant. ☆ Quels sont tes ressentis face à la fusillade survenue l'an dernier ? Isolé dans la coquille de bonheur qui s'était formée autour de moi et Luaine, je n'ai jamais entendu parler de ces événements. D'ailleurs, la vie semble avoir repris son cours. C'est bien. C'est ainsi que vont les choses. Des drames que l'ont fini par accepter, car on n'en a pas le choix. Si l'on n'accepte pas, on souffre. Mais attention ! Il faut certes accepter, mais aussi se souvenir ! ☆ Tes ambitions, dans la vie, c'est quoi ? Publier un best-seller traduit dans des centaines de langues, ou, plus modestement, finir mon projet de roman qui traîne depuis 3 ans (et le publier !). J'aimerais également rentrer dans un groupe, histoire de découvrir des styles autres que le classique et le jazz. Ce qui serait aussi très chouette, ce serait de travailler avec ma Luaine sur un projet commun (si un jour je la retrouve et qu'elle m'autorise à l'appeler ma Luaine…). C'était elle, l'inattendue et l'attendue Albert Cohen, Belle du Seigneur Arthur recula, stupéfait, ébahi, le visage halluciné, presque choqué. Comment était-ce possible ? Toutes ses convictions venaient de se morceler, de tomber en poussière. L’enfant qu’il avait tant désiré était là ! L’enfant dont il avait tant rêvé avec Luaine, les premières années de leur bonheur commun ! L’enfant pour lequel ils étaient près à tout ! L’enfant qu’on leur avait arraché avant même qu’il ne soit né !
Il se souvenait parfaitement ce soir où ils avaient appris la nouvelle, leur triste soirée passée sur le toit de l’appartement, à New York. Cette soirée qu’il avait passé à la réconforter, alors que lui-même n’était plus rien. Mais il ne voulait surtout pas lui faire plus de peine qu’elle n’en avait déjà. Une partie de son univers s’écroulait, et lui, lui pour qui elle avait tout donné, sa famille, son argent, son Irlande natale, lui, tout ce qui lui restait, ne pouvait se permettre de paraître aussi ravagé que le reste. Alors il avait pris sur lui, avait serré Luaine dans ses bras en refrénant ses larmes, avait tenté de construire autour d’eux une bulle protectrice et rassurante, à laquelle il ne croyait pas lui-même. Elle l’avait senti : s’était faux, froid, pas assez franc, ou peut-être trop. Alors il avait relâché son étreinte et s’était allongé, contre elle, sur ce toit, cherchant aussi loin qu’il pouvait, dans les étoiles, une étoile mourante, une étoile qui avait pu abriter leurs rêves, mais qui s’était éteinte. Ils étaient restés longtemps ainsi, main dans la main cherchant désespérément une étoile s’allumant. Mais rien n’était venu. De temps en temps, la main de Luaine se resserrait autour de celle d’Arthur. Une pression infime, mais suffisante pour qu’il le sentit. Il savait ce qui la tracassait, alors il tenta quelques mots de réconfort :“N’y penses plus…”. À ces mots, elle revint contre lui. Il lança autre chose, quelque chose de stupide, d’insensé, d’idiot, d’une banalité et d’une froideur injustifiable. Comme elle se raidissait, il continua, se maudissant et se méprisant. Il ne s’était encore jamais autant haï, mais il ne laissa rien paraître, il fallait qu’il assume. Elle se releva et redescendit, prétextant la fraîcheur de la nuit. Il resta, seul face à son désespoir, seul face à cette absence, sondant dans la fraîche pénombre de la nuit les obscures profondeurs de la voie lactée, à la recherche d’une étoile. Il ne savait pas combien de temps il était resté ainsi, étendu contre la pierre froide ; il savait seulement que lorsqu’il était finalement descendu, Luaine dormait profondément, la nuit ayant effacée de ses traits angéliques toutes les traces de son désespoir. Quand il était allé se coucher ce soir-là, le Clair de lune de Beethoven avait résonné longtemps dans son cœur, et jamais il n’avait eu la sensation de jouer quelque chose d’aussi vrai, d’aussi beau, d’aussi profond.
Mais cette étoile qu’il avait perdue de vue, voilà qu’elle réapparaissait, flamboyante comme jamais ! Cette étoile dont il avait dû faire le deuil, dont l’absence lui avait tant pesé, voilà qu’elle resurgissait du passé ! Cette étoile qu’il avait oubliée, se plongeant dans l’obscurité, elle brillait à nouveau ! Et lui, ébloui par cette flamme, envahi par l’incompréhension, terrassé par la surprise ; lui ne pouvait être heureux ! Comment supporter cette lumière, après s’être accoutumé aux ténèbres, comment apprécier le plein, quand il avait apprivoisé le vide, comment se faire au bonheur, après tant de malheurs ? Alors il était là, debout, stupide face à son amour qui croyait lui faire plaisir, écartelé par sa conscience, incapable de parler. Mais dans sa tête, toujours ce paradoxe insoluble, toujours cette indécision, toujours cette incompréhension. Il fallait que la pression se libère, ou il ne tiendrait pas.
Il s’était enfui… Il s’était enfui loin, loin de tout ce qu’il connaissait, errant dans la ville comme dans ses pensées. Longtemps… Loin… Profondément… Il ne se souvenait pas avoir fait quoi que ce soit de dangereux ou d’insensé. Non. Il avait juste marché, parfois couru, souvent pensé. Il fallait remettre toutes ces idées à leur place. Faire la part des choses. Faire le deuil d’un deuil. Accepter l’amour et le bonheur. Revenir sur ses pas. ♢ PRÉNOM + PSEUDO. Jasp', alias Jasper ♢ ÂGE + RÉGION/PAYS. Vous saurez jamais ♢ D'OÙ TU CONNAIS MG? Grâce à ma copine Ondine <3 <3 <3 ♢ COMMENTAIRES. Ce sera la première fois que je vais faire du RP !
Dernière édition par Arthur McAlistair le Mar 27 Mai - 2:35, édité 19 fois |
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