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MISGUIDED GHOSTS ✰ :: 06. SCIENCE FICTION, DOUBLE FEATURE :: The one with the flash-back

set the fire to the third bar (aubrey)

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Sujet: set the fire to the third bar (aubrey) Lun 5 Mai - 23:48

Citation : ☆ ☆ ☆‎ It's all up in the air and we stand still to see what comes down I don't know where it is, I don't know when, but I want you around When it falls into place with you and I, we go from if to when Your side and mine are both behind it's indication aquaticwonder@tumblr ☆ thefray@sheis Aubrey Hermann vingt-cinq ans ○ boston ○ of mice and men vendeuse dans une petite librairie ☆ Aubrey a grandit dans une fratrie de garçons. Elle avait deux frères aînés et un frère cadet. Ils l’ont toujours embarqué dans leurs mésaventures et souvent poussé dans ses retranchements. Elle ne compte plus les nombreux rites de passages subis pour qu’elle puisse enfin rentrer dans leur « clan ». C’est de là qu’elle tire son côté casse-cou, limite garçon manqué. ☆ Elle a très vite pris son indépendance. Dès lors qu’elle a atteint les dix-huit ans, elle a quitté le cocon familial pour s’installer dans un studio proche du campus universitaires où elle poursuivait ses études. Il était minuscule et franchement pas en bon état mais elle s’y sentait bien. Elle y a passé les quatre années qui l'ont mené à l'obtention de son diplôme. ☆ La jeune blonde est une piètre cuisinière. Elle est incapable de se préparer un repas convenable et si elle le pouvait, elle se nourrirait exclusivement de céréales ou autres conneries du genre qui demandent zéro préparation. ☆ Elle est allergique à tout, de la poussière aux poils d’animaux en passant par toute une série d’arbres dont elle ne se souvient jamais des noms. ☆ La jeune Hermann rêverait de faire le tour du monde, de vivre une vie sans attache mais au fond d'elle-même, elle sait qu'elle en serait incapable. ☆ Sous ses airs parfois désinvoltes, elle peut se montrer très passionnée par tout et n'importe quoi. ☆ La vie d’Aubrey a basculé lorsqu’elle a perdu son plus jeune frère dans une vulgaire bagarre qui avait mal tourné dans un bar. Il avait tout juste deux ans de moins qu’elle et une vie beaucoup plus dissolue que les trois autres Hermann. Réticente à extérioriser ses émotions, elle a tout gardé en elle jusqu’à l’implosion. ☆ La blonde s’est réfugiée dans les bras de l’avocat de la famille lors du procès de l’homme qui avait causé la mort de son frère. Il avait à peine quelques années de plus qu’elle et venait d’être admis au barreau. Elle ne savait pas vraiment si elle était amoureuse de lui. Quoiqu’elle en dise, elle était vulnérable et lui omniprésent pour elle et les siens. A croire que ça avait été suffisant. ☆ En se rendant imperméable à toute émotion après le décès de son frère, elle s’est peu à peu enfermée dans une vie qui ne lui correspondait pas. Il a fallu des fiançailles et une fusillade pour qu’elle se réveille de son état léthargique et redevienne elle-même. ☆ Il y a un peu plus d’un an, elle a tout plaqué. Job, appart, homme. Tout. C’était la chose la plus lâche à faire, mais elle ne regrette pas un seul instant sa nouvelle vie à Canonsburg. ☆ Canonsburg est une ville plutôt sympathique, n'est-ce pas? Il semblerait bien que Canonsburg soit la ville idéale pour le nouveau départ d'Aubrey. Si durant sa jeunesse, elle redoutait les quelques vacances rébarbatives qu'elle passait chez de vieilles tantes éloignées, elle voit aujourd'hui les avantages de cette petite ville. ☆ Quels sont tes ressentis face à la fusillade survenue l'an dernier? Elle ne peut s'empêcher de ressentir une certaine douleur à l'idée des familles qui ont brutalement perdu un membre de leur famille, un ami, un conjoint ou un collègue. Ce genre de deuil met du temps à se panser. En dehors de cela, elle est étrangement redevable de cette fusillade. Sans cet appel qui l'avait prévenu du drame, elle n'aurait jamais trouvé un tel prétexte pour s'enfuir de son quotidien. ☆ Tes ambitions, dans la vie, c'est quoi? Elle n'en a aucune idée. Prévoir sa vie à l'avance et s'enfermer dans des cases ne lui avait jamais réussi. Ou peut-être que ce n'était qu'une fausse excuse pour ne pas penser à cet avenir lointain. ♢ PRÉNOM + PSEUDO. Marie ♢ ÂGE + RÉGION/PAYS. 22 ans, France ♢ D'OÙ TU CONNAIS MG? Bazzart ♢ COMMENTAIRES. Dernière édition par Aubrey Hermann le Mer 7 Mai - 23:46, édité 8 fois

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Lun 5 Mai - 23:48

Any place you don’t leave is a prison. (c) liberal arts. Il n’y avait rien de plus radical qu’un appel t’annonçant la mort de ton frère pour te dessoûler. C’était vendredi, et Aubrey avait décidé de finir sa semaine à l’une des fameuses soirées étudiantes bostoniennes. Il ne lui restait plus que quelques mois avant de décrocher son diplôme et elle voulait profiter de ces derniers moments de liberté. Elle avait déjà descendu divers breuvages alcoolisés avant de rejoindre la piste de danse improvisée au milieu de la pièce. Le nombre de mètres carrés étaient définitivement trop petit pour le nombre de personnes qui s’y agglutinaient mais il en fallait plus pour la décourager. Elle se déhanchait au rythme de la musique, ses quelques inhibitions s’effaçant alors que l’alcool commençait à la réchauffer. Et puis, elle avait senti son portable vibrer à l’intérieur de la poche de son jean. C’était sa mère. Elle avait toujours cette petite appréhension quand elle voyait son numéro l’appeler à des heures tardives. Elle allait devoir tenter de la rassurer sur les raisons pour lesquels son petit frère n’était pas encore rentré à la maison, alors qu’elle-même n’était pas complètement sereine à l’idée de le savoir vadrouiller avec sa bande de potes peu fréquentables. « Maman, qu’est-ce qui se passe ? » Elle était coincée au milieu de la foule, alors elle se bouchait une oreille pour essayer d’entendre les mots de sa mère au-dessus de la musique. Jusqu’à présent, elle n’était parvenue qu’à déchiffrer le nom de son petit frère et quelque chose qui ressemblait à des sanglots. Jusqu’à ce qu’elle profite du changement de musique pour l’entendre dire ces quelques mots. « Il est mort, Aubrey. Il est mort. » Non. Non, non, non. Ce n’était pas possible. Elle avait du mal comprendre… Elle se sentait étouffée entre tous ces corps. Il fallait qu’elle sorte de là. Qu’elle respire, qu’elle rappelle sa mère et qu’elle lui dise que c’était juste un malentendu. Alors qu’elle tentait de se frayer un chemin, des mains vinrent se poser sur ses hanches. « Dégage. » Elle n’avait même pas eu le temps de se retourner pour lui faire face qu’un autre s’interposait. « Elle t’a dit de partir. » Oh non, elle n’avait définitivement pas besoin qu’un autre mec prétende venir la défendre pour au final être aussi lourd que le premier. Un autre soir, elle aurait eu un peu plus de patience. Mais pas après ce genre d’appel. « Laisse, je m’en charge. » A peine #2 s’était-t-il écarté, qu’elle libéra sa frustration en donnant un coup de poing à #1. Elle avait des poings relativement chétifs, mais ses frères lui avaient vite appris à taper là où ça faisait mal. Le petit spectacle avait eu pour effet d’éloigner un peu la foule et elle en profita pour s’enfuir. Elle ne savait pas exactement combien de temps elle avait couru. Elle ne s’était arrêtée que lorsqu’elle était à bout de souffle pour s’écrouler quelque part, au beau milieu du campus. ☆ ☆ ☆‎ « Il faudrait que tu commences à déballer tes cartons, tu sais. Ça fait déjà quinze jours qu’on est là. » La voix masculine qui la sollicitait était distante jusqu’à ce qu’elle sente des bras entourer sa taille et une barbe de trois jours irriter sa joue. Le regard de la blonde jusque là fixé sur l’écran de son ordinateur s’en détacha péniblement pour croiser celui de son conjoint. Elle arqua un sourcil, laissant échapper un faible « Hmm ? ». Il n’avait pas besoin de ces petits signes d’inattention pour comprendre qu’elle ne l’écoutait pas. C’était la même chose les trois quarts du temps et il semblait s’y être résigné. « Cartons. Déballage. Rapidement ? » Oui. Il en était venu à lui parler en télégramme. « Je vais le faire, promis. C’est juste que j’ai pas encore eu le temps de me poser. » Conneries. Cela faisait bien une heure qu’elle traînait Youtube jusqu’à en arriver à une vidéo qui était censée l’apprendre à cuisiner du poulet masala alors qu’elle ne savait même pas faire cuire un œuf. Elle referma d’ailleurs très vite la fenêtre avant qu’il ne fasse une remarque. La dernière chose qu’elle désirait était qu’il nourrisse l’espoir de la voir préparer un truc pareil. Elle lui en avait déjà assez donné niveau déception. « Et si tu as besoin d’aide, je peux te donner un coup de main. » Non. Elle n’avait pas besoin d’aide parce qu’en réalité, elle ne voulait pas déballer ces foutus cartons. Elle ne voulait pas vivre dans cet appartement trop grand pour elle, elle ne voulait pas fixer ces murs immaculés et elle ne voulait surtout pas tomber sur une photo de lui. L’image de son frère décédé la hantait déjà sans qu’elle ne doive s’y confronter matériellement. « J’ai commandé chez le traiteur, j’ai tout installé sur la table, viens. » Elle fut interrompue dans ses pensées, et comme à chaque fois, elle était reconnaissante de son éloquence d’avocat et de sa capacité à toujours la ramener sur terre pour quelques secondes encore. Si seulement elles étaient suffisantes. « Comment s’est passée ta journée ? » D’habitude, ces quelques mots le lançaient sur une longue tirade dont lui seul avait le secret. Mais ce soir, les mots semblaient lui manquer. On n’entendait que le bruit des couverts contre la vaisselle neuve et tandis que ses yeux étaient rivés sur son dessert, elle sentait qu’il la dévisageait. Elle tenta un sourire en sa direction, l’air de dire ‘continue par pitié, me force pas à faire la conversation’. A la place, il ne trouva pas mieux qu’à quitter la table sans un regard pour revenir quelques minutes plus tard, un écrin dans sa main et un genou à terre. Avant même qu’il ne dise un mot, elle commençait à hyper ventiler. Comme si la réalité de cette vie à deux - de sa vie tout court - venait de la frapper en pleine figure. Elle avait idiotement espéré que si elle ne touchait à rien, si elle continuait à vivre dans cet état semi-léthargique, elle n’aurait pas à se confronter à son deuil, à sa pseudo-relation, à sa famille… « Ne dis rien, s’il-te-plaît. » Elle ne savait pas vraiment combien de temps s’était écoulé. Elle l’avait entendu sortir, à un moment donné. Mais elle continuait à tourner en rond d’un pas saccadé, ses mains collées sur son visage tandis qu’elle murmurait des paroles inaudibles. Soit elle avait définitivement sombré dans la folie, soit elle en sortait brutalement. Une chose était certaine, elle ne se sentait plus engourdie. Bien au contraire. Elle ne voulait plus stagner. Elle avait besoin de partir. Vite. ☆ ☆ ☆‎ Canonsburg. Le nom sonnait comme une libération pour Aubrey. Elle avait lâchement tout laissé derrière elle à Boston pour recommencer sa vie ici. Elle avait profité d’un appel d’une cousine éloignée pour la prévenir de la fusillade pour s’enfuir. Elle avait prétexté des vacances, un besoin d’être là pour eux. Même si celle-ci n’avait touché personne dans la famille Hermann, des amis, des collègues avaient été perdus. C’était l’occasion idéale. Tout s’était passé comme elle l’avait imaginé, du petit appartement près de la plage jusqu’à son job dans la librairie du quartier. Elle avait même sympathisé avec la plupart des habitants, tous plus accueillants les uns que les autres bien qu’un peu trop curieux sur son passé. Son quotidien dans la petite ville était tout tracé jusqu’à ce qu’elle tombe sur lui. C’était une rencontre des plus aléatoires. Si un abruti ne l’avait pas embouti et qu’elle n’avait pas cessé de retarder sa visite chez le garagiste, il ne l’aurait pas arrêté pour l’informer de son feu arrière cassé et lui ordonner de le changer rapidement… Elle qui s’était promis de ne pas tomber amoureuse avait été contrainte de faire une croix sur ses principes à peine six mois après son arrivée. Il avait suffit de pas grand-chose. Un regard et elle était foutue. Elle n’avait jamais expérimenté ce genre de relation, fusionnelle au point qu’il était physiquement douloureux de mettre de la distance entre eux, et ça lui foutait les jetons de se sentir dépendante de quelqu’un d’autre. Elle était justement venue se réfugier ici pour toutes les raisons contraires. Alors, quand il lui avait avoué qu’il était marié, elle aurait dû être soulagée. Après tout, les attaches qu’on pouvait avoir avec un homme marié étaient relativement fragiles. Et puis, elle pourrait toujours se servir de cet argument pour mettre fin à cette relation sur laquelle aucun d’entre eux ne parvenaient à mettre un mot. Elle l’avait d’ailleurs fait. Plusieurs fois. Elle lui avait dit qu’elle n’était pas faite pour être la femme dans l’ombre, qu’ils s’étaient amusés un temps mais que leur histoire ne s’inscrirait à l’évidence pas dans la durée. Pourtant, il trouvait un moyen de la faire revenir à chaque fois en lui promettant une séparation prochaine avec sa femme. Et même si à force d’entendre ces mots à répétition, ils perdaient de leur sens, elle ne pouvait se résoudre à cesser de le voir définitivement. Dernière édition par Aubrey Hermann le Jeu 8 Mai - 18:23, édité 10 fois

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Lun 5 Mai - 23:51

Le scénario, l'avatar, le pseudo Bienvenue sur MG Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Lun 5 Mai - 23:52

Lizzie Olsen Bienvenue parmi nous et superbe choix de scénario

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Lun 5 Mai - 23:56

superbe choix de scénario bienvenuuuuue

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 0:03

~~Et que dire vos choix alors ?~~ Merci les filles.

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 6:41

Très bon choix de scénario, y en a un qui va être heureux ! Bienvenue !

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 7:00

Même plus que heureux Bienvenue J'ai hâte de lire tout ça

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 7:02

Oh quel excellent choix de scénario Il nous faudra un lien Bon courage pour ta fiche

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 8:40

Le scénario, l'avatar, le pseudo, la chanson dans ton titre. Bienvenue sur le forum.

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 10:06

Bienvenue Bon courage pour ta fiche

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 10:06

Excellent choix de scénario. Et le prénom est sublime. Bienvenue, mademoiselle. Va falloir qu'on fasse ami-ami, toi et moi.

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 11:20

Elizabeth + le pseudo + le scénario J'adhère à tes choix Welcome sur MG et bon courage pour ta fichette !

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 11:41

à cause de ton titre je vais avoir la chanson dans la tête pendant des heures je plussoie mvdd, l'avatar + le scénario, excellent choix bienvenue sur le forum, et bon courage pour ta fiche

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Mar 6 Mai - 14:48

Quel accueil, merci à tous.

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Jeu 8 Mai - 18:52

Je suis fan de la fiche J'attends tout de même Mason comme c'est son scénario et si tout va bien, je te valide

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Jeu 8 Mai - 18:53

Pour moi tout est parfait

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Jeu 8 Mai - 18:53

Bon ben je te valide, amuse-toi bien

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey) Jeu 8 Mai - 19:38

Merci, vous deux.

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Sujet: Re: set the fire to the third bar (aubrey)

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