| | Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité | Sujet: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Dim 4 Mai - 9:29 | |
| - Citation :
☆ ☆ ☆Heart still beating but it's not working It's like a million dollar phone that you just can't ring I reach out trying to love but I feel nothing Yeah, my heart is numbtonsofgifs@tumblr ☆ One republic@Feel Again Ezekiel McCall 27 ans ○ Canonsburg, le 26 juillet 1986 ○ ✰ WUTHERING HEIGHTS Journaliste d'investigation depuis deux ans☆ Ezekiel est le troisième enfant du couple McCall. Un frère aîné de trente ans avec qui il est assez proche. Il n'est pas rare que l'aîné prenne les choses en main quand il voit Zeke se conduire n'importe comment. Une soeur jumelle dont il est très proche. Pendant longtemps, la jeune femme a essayé d'arranger les choses entre sa cadette et son jumeau... Sans succès. Et évidemment, il y a Alice. Relation chaotique au possible et ce n'est qu'une fois qu'elle a disparu pour de bon que monsieur a des remords. ☆ Il a besoin de se dépenser énormément pour ne pas imploser. Ezekiel fait du karaté depuis qu'il a vingt-et-un an et depuis la mort de sa cadette, il n'est pas rare qu'il participe à des combats de rues. Chose complètement illégal mais qu'importe. Au moins, ça le soulage un peu. ☆ Ezekiel a eu plusieurs histoires d'amours. Les deux plus marquantes se résument à son premier amour - Grace - et à la femme qui partage sa vie actuellement - Savee. Il n'est pas du genre à coucher avec des filles juste pour un soir. ça ne l'a jamais intéressé et ce n'est pas maintenant qu'il risque de le faire. ☆ Enfant, il était du genre à faire les 400 coups, toujours à enchaîner les conneries. Même au lycée, il a conservé cet esprit blagueur. Le genre de personne à faire tout pour attirer l'attention quand ça n'allait pas. A la question ça va, il a toujours répondu que ça allait super bien même si c'était loin d'être le cas. A force, on a fini par arrêter de le lui demander. ☆ De temps en temps, Ezekiel aime bien dessiner, souvent le matin quand tout est tranquille. On lui a déjà dis qu'il était doué mais, il ne compte pas en faire son métier. Il fait juste des croquis pour le plaisir. Il a plusieurs pochettes concernant des dessins divers et variés. Assez pour faire le bonheur d'un illustrateur. ☆ Ez' a toujours été proche de ses amis. Quand un de ses proches a des embrouilles, il n'hésite pas une seconde avant de lui venir en aide. Souvent, cette même personne a le droit à une petite engueulade au passage mais, ça s'arrange toujours. A présent, c'est lui qui a besoin de ses amis. Pas besoin de le crier sur tout les toits pour se rendre compte que le McCall est à côté de la plaque. ☆ Il adore les animaux. Il les trouve apaisant. Quand il était petit, il voulait un chien. Un golden retriever ou un berger allemand. Sauf qu'il s'est avéré qu'il était allergique. Autant aux poils de chiens que de chats. A la place, il s'est rabattu sur l'aquarium sauf que les poissons n'ont pas fait long feu. Un vrai poissard des animaux. ☆ Plutôt franc, le jeune homme a tendance à dire ce qu'il pense. Quand quelque chose ne lui plaît pas, il le fait savoir. Il préfère être clair à ce sujet plutôt que faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Il assume ses actes, hors de question de les cacher. ☆ Canonsburg est une ville plutôt sympathique, n'est-ce pas? J'ai toujours vécu à Canonsburg. Enfance, adolescence... J'ai rencontré la femme de ma vie ici. J'ai tout vécu dans cette petite ville. Le meilleur comme le pire. Malgré ce qui s'est passé, je ne pense pas vouloir partir d'ici un jour. Canonsburg fait parti de moi, tout simplement. Il y a tout ce qu'il faut ici et la mer n'est pas loin. L'idéal pour se ressourcer. ☆ Quels sont tes ressentis face à la fusillade survenue l'an dernier? En soi, l'événement est déjà horrible. Déjà quand j'entendais parler des fusillades aux Etats-unis, ça me donnait des sueurs froides. J'ai l'impression de vivre un cauchemar éveillé. C'est dingue de se rendre compte qu'on tient à une personne quand elle est morte et enterrée. Je me sens coupable d'avoir été aussi odieux avec Alice. Je lui ai jamais dis que je l'aimais. Maintenant, c'est trop tard. Parfois, je me dis que si j'avais été dans le supermarché, j'aurais pu faire quelque chose, n'importe quoi. C'est atroce... Je suis complètement paumé alors que j'ai une fille parfaite à mes côtés. J'en profite même pas... Je vis dans le passé. J'en arriverai presque à me détester. Presque. ☆ Tes ambitions, dans la vie, c'est quoi? Recommencer à vivre, tout simplement. J'aimerais fonder une famille avec Savee, essayer d'être un bon père, histoire de rattraper mon rôle catastrophique de frère. Je pense que je serai toujours dans le journalisme, j'aime trop mon métier pour l'oublier. Peut-être que je ferai quelques illustrations pour des auteurs. Dix ans, c'est loin. Il peut se passer tellement de trucs en une année alors, en dix ans... Dans l'immédiat, je veux trouver la force de tourner la page, me ressaisir et avancer. Ma vie est en pause depuis bien trop longtemps... Sauf que c'est plus facile à dire qu'à faire. ♢ PRÉNOM + PSEUDO. Memoriam/Gaëlle♢ ÂGE + RÉGION/PAYS. vingt-deux ans d'existence - Bretagne (France)♢ D'OÙ TU CONNAIS MG? J'ai suivi le projet sur Bazzart et me voilà, après avoir rôdé depuis hier sur le forum à la recherche d'une idée formidable. ♢ COMMENTAIRES. Que dire à part qu'il est superbe ? Je trouvais l'idée géniale à l'origine et j'ai hâte de voir tout ça évoluer
Dernière édition par Ezekiel McCall le Lun 5 Mai - 21:42, édité 16 fois |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Dim 4 Mai - 9:29 | |
| We accept the love we think we deserve the perks of being a wallflowerPremier véritable amour - Quand on est gosse, on ne pense pas à l’amour. On ne sait même pas ce que c’est. C’est juste un mot, juste la chose qui unit nos parents. On ne se préoccupe pas de tout ça. On préfère rester dans notre petit monde à jouer avec les autres gamins. On prend conscience de l’immensité de ce sentiment plus tard. Déjà, au collège, je commençais à regarder les filles qui passaient devant moi, mais sans plus. Peut-être une ou deux amourettes du temps du collège mais, le véritable amour… Je l’ai vécu au lycée. Une belle blonde au caractère bien trempé. Je l’avais remarqué dès la rentrée. Difficile de ne pas faire attention aux nouvelles têtes dans une petite ville comme Canonsburg. Elle s’appelait Grace. Un joli nom pour une jolie fille. A force, on a fini par sympathiser. J’aimais bien l’embêter, lui parler… Jusqu’à que je me rende compte que mon cœur battait un peu trop vite à mon goût quand elle était dans les parages, qu’il n’était pas rare que j’observe plusieurs fois la cour pour voir si elle était encore dans mon champ de vision. Vous savez… Tous ces petits gestes qui font qu’on finit par comprendre qu’il y a autre chose qu’une simple amitié. J’ignorais si c’était réciproque mais, j’avais envie de me lancer. Alors, j’ai été la voir alors que les cours étaient terminés depuis quelques temps déjà. On s’était posés un peu plus loin et les mots avaient franchis mes lèvres avant que j’ai eu le temps de les retenir. « Je crois que tu es bien plus qu’une amie pour moi… J’ai déjà quelques petites histoires mais, c’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi intense… » Je l’avais embrassé avant de lui dire les trois petits mots qui changent tout. « Je t’aime, Grace. » Notre histoire a duré une année entière parsemée de hauts et de bas. Comme dans toutes les histoires, j’ai envie de dire. Avec nos personnalités respectifs, j’avais vite dis adieu à une relation toute tranquille. J’aimais tout chez elle. Certains disent avoir rencontré l’âme sœur au lycée… Je pensais que c’était le cas. Sauf qu’à mesure que l’année défilait, mes sentiments commençaient à s’atténuer. On a rompu peu de temps après la fin du lycée. On avait tous les deux pris des chemins différents. Ça fait également partie de la vie.
La femme de ma vie - Le vingt-cinq janvier deux mille treize… Un jour lambda pour la plupart des gens. Pas pour moi. Il devait être dix-huit heures et je venais de terminer le travail après avoir rendu un article dont j’étais particulièrement fier. J’avais prévu de finir cette journée en apothéose. J’avais prévenu Savee trois jours à l’avance que je l’invitais au restaurant, ce soir-là. Je revois l’expression intrigué sur son visage avant que je lui lance d’une manière tout à fait innocente « Je n’ai pas le droit d’inviter ma copine à dîner au restaurant ? Je t’aurais bien préparé un dîner de mon cru mais, je crois que tu aurais fini la soirée à l’hôpital, ma chérie. » Je savais pertinemment qu’elle ne se doutait de rien. Je n’avais rien laissé au hasard. Je m’étais déjà préparé avant de venir à l’appartement. Résultat, on arriva assez vite au restaurant. Savee était resplendissante et je ne pouvais m’empêcher de la dévorer des yeux. J’avais vraiment eu de la chance quand nos chemins se sont croisés. On parlait de tout et de rien. Je n’hésitais pas à commenter chaque plat qui me semblait étrange… Bref, l’amour comme au premier jour. Quand on avait fini le repas, elle semblait sur un petit nuage et c’était avec le sourire aux lèvres que je l’embarquai faire une balade en bord de mer. Je savais que ces méninges devaient fonctionner à cent à l’heure. Elle me connaissait après tout. Elle s’installa sur un banc et avant même qu’elle ne comprenne ce qui se passe, j’étais devant elle, agenouillé, lui tendant un boitier avec une bague. « Savee Bowen, tu es ce qui m’est arrivé de plus beau dans ma vie jusqu’à présent. Je sais qu’il y a eu des hauts et des bas entre nous, pourtant mes sentiments pour toi sont aussi intenses qu’au premier jour… Alors, veux-tu m’épouser ? » J’attendais sa réponse fébrile et le « oui » qui sorti de ses lèvres à ce moment-là resta à jamais gravé dans ma mémoire.
Très chère Alice - « Je comprends pas… Pourquoi tu te comportes comme ça avec Alice ? » Je levai les yeux vers ma sœur jumelle avant de hausser les épaules. « Essaye de faire des efforts, Ez’… Au moins, pour les repas de famille, pour l’ambiance… » Elle se leva sachant pertinemment que je ne dirai rien et s’en alla pour son rendez-vous. Je n’avais pas envie de faire quoique ce soit pour améliorer la situation avec ma cadette. Il n’était pas rare que je reçoive des reproches de la part des membres de ma famille à cause de mon attitude mais, je passais outre. Tout ceci avait tendance à m’énerver. C’était bien simple, entre Alice et moi… On n’arrivait pas à communiquer. On enchaînait les disputes. C’était plus fort que nous. Famille n’était pas synonyme d’entente parfaite. Au loin, je vis mon frère passer, en train de téléphoner. Au vu de son expression, ça avait l’air mouvementé. Il me jeta un coup d’œil avant de secouer la tête ce qui m’exaspéra à moitié, alors qu’il raccrochait. J’étais sur le point d’aller le voir pour avoir quelques explications mais, il avait déjà disparu de mon champ de vision avant que j’ai eu le temps d’esquisser trois pas. J’en avais marre de cette ambiance bizarroïde. Je quittai la maison, direction mon appartement tout en jetant un coup d’œil à l’heure. 13h30. Savee avait dû reprendre le travail. Habituellement, je ne loupais jamais la pause du midi pour manger en sa compagnie sauf que mes parents avaient souhaité m’avoir à la maison. Tant pis, je me rattraperai, ce soir… J’étais loin de m’imaginer ce qui allait suivre. Très loin. J’avais prévu de faire une petite sieste d’une demi-heure mais, le sommeil me rattrapa bien vite. Quand j’émergeai, je vis qu’il était 15h30. Visiblement, j’avais du sommeil en retard, moi… Je me rendis compte Savee avait essayé de m’appeler et je m’empressai d’écouter son message « Zek ! Zek rappelles moi c'est urgent !! Il est en train de se passer quelque chose de grave au supermarché et je crois qu'Alice y est ! S'il te plaît rappelles moi ! » Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Alors que j’allais rappeler la brunette pour essayer de comprendre. Quelqu’un sonna à la porte. Ma mère. Elle semblait assommée. A peine, j’avais ouvert la porte qu’elle m’étreignit, les larmes coulant sur ses joues. « Maman ? Il se passe quoi ? J’ai vu que Sav’ avait essayé de m’appeler… Je me suis endormi et j’ai l’impression que le monde a basculé dans le chaos… » Ma mère semblait inconsolable. Je la fis asseoir sur un des fauteuils et j’attendis qu’elle se calme. Elle essaya de reprendre contenance pour prononcer quelque chose d’intelligible. « Il y a eu… une fusillade au supermarché… Alice y était… Il les a tous tué… Elle est morte, Ezekiel… Ta petite sœur n’est plus de ce monde… » Et à cet instant précis, le sol s’ouvrit à mes pieds. C’était un cauchemar… Un putain de cauchemar…
Brouillard opaque - Une année entière, 365 jours qu’elle est décédée… Et pourtant, j’ai l’impression que le temps s’est arrêté depuis ce fameux jour funeste. Je m’en veux de faire subir tout ça à Savee. Je m’en veux de m’être conduit comme la pire des enflures avec ma sœur et ne plus avoir d’occasions de me racheter. J’ai l’impression que le mot culpabilité s’accroche à toutes les parois de mon cerveau. Je me demande comment ça se fait que je ne suis pas encore devenu dingue. Il est loin le gamin qui faisait des blagues pour faire rire la galerie. Il a presque disparu ce môme. Ironiquement, celui qui a le plus de mal à tourner la page, c’est moi. Le frère terrible. Je ne dis pas que c’est la joie constante chez mes parents. Il y a toujours cet air mélancolique, cette tristesse étouffante mais, ils essayent d’aller de l’avant pour nous. Ça ne fonctionne pas tout à fait. Que ce soit mon frère, ma sœur, mes parents… Je sais qu’une part d’eux-mêmes ne s’en remettra jamais, mais ils veulent continuer à vivre. Moi, je n’y arrive pas. Peut-être parce que je suis empli de remords, de regrets… Peut-être parce que cette immense colère que je ressens pour le tueur, j’ai fini par la retourner contre moi. Je revois Alice dans des cauchemars terrifiants. Je la revois abattue par les balles. Parfois même, je me vois prendre la place du tueur et dans ces moments-là, je me réveille en sursaut à la recherche d’un quelconque rafraîchissement. Je ne suis pas tombé dans l’alcool, c’est sûr mais, je ne suis pas dans un meilleur état que toutes ces personnes qui ont perdu quelqu’un. Mon échappatoire ? C’est les sorties, les fêtes… Le temps de quelques heures, j’ai l’impression que tout est comme avant. Illusion futile. J’aimerais tellement avoir quelque chose à quoi me raccrocher. Tellement redevenir l’homme dont Savee est tombé amoureuse. C’est mon souhait le plus cher. Est-ce trop demandé ? .
Dernière édition par Ezekiel McCall le Lun 5 Mai - 21:37, édité 18 fois |
| | | heheSituation amoureuse: en relation libreRelationship: Le Destin DYING LIKE A SHOOTING STAR.Messages : 521
Date d'arrivée : 14/07/2011
Adresse : #1423 Kirkwood Road.
Emploi : Étudiante en marketing, serveuse à temps partiel au Grill.
| Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Dim 4 Mai - 12:41 | |
| |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Dim 4 Mai - 12:50 | |
| Mini Franco. Welcome here ! |
| | | Invité Invité | | | | Invité Invité | Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Lun 5 Mai - 10:12 | |
| |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Lun 5 Mai - 10:39 | |
| Bienvenue. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Lun 5 Mai - 16:48 | |
| Bouhh j'ai oublié de passer sur ta fiche Bienvenue à toi Ezekiel |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu Lun 5 Mai - 21:45 | |
| Merci beaucoup à tout les deux Vous avez des avatars canons |
| | | heheSituation amoureuse: en relation libreRelationship: Le Destin DYING LIKE A SHOOTING STAR.Messages : 521
Date d'arrivée : 14/07/2011
Adresse : #1423 Kirkwood Road.
Emploi : Étudiante en marketing, serveuse à temps partiel au Grill.
| | | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu | |
| |
| | | | Ezekiel - On ne se rend compte de la valeur des choses qu'après l'avoir perdu | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |