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 I will help you but move your ass - Benedict

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MessageSujet: I will help you but move your ass - Benedict   I will help you but move your ass - Benedict EmptyMer 7 Mai - 17:34


 
Help, I need somebody
Help, not just anybody
Help, you know I need someone
Help!

Le vent s'engouffrait dans les cheveux bruns de la jeune femme, elle saluait de la main les travailleurs du samedi qui partaient pour leurs activités. Elle avait quitté tôt le lit conjugale, sur la pointe des pieds, sans faire le moindre bruit et était ensuite partie se préparer. En revenant, elle était resté quelques minutes à regarder Ezekiel dormir, avant de se rendre compte que c'était un comportement bizarre voir effrayant. Un verre de jus d'orange, une tranche de pain beurré et elle était partie à vélo vers sa destination. Il était tôt pour un samedi matin, mais pas pour Savee, sa montre annonçait 9h03 quand elle tourna au bout de la rue. Elle aimait ce climat, cette atmosphère calme, les rues quasiment vides, le bruit des oiseaux  et l'absence presque totale de circulation automobile, le rêve ! Cette visite chez les Sheppard, lui permettait de se promener un peu, elle n'abusait pas en jouant avec les pédales, sa vitesse restait peu élevée. L'air matinal lui faisait un bien fou, elle fut presque déçue d'arriver à destination. Savee laissait son vélo allongé près de la porte d'entrée, il était vieux et puis personne n'était assez stupide pour voler un vélo devant la maison du shérif. Elle frappa plusieurs fois à la porte, la sonnette, c'était beaucoup trop agressif pour un samedi matin. Elle avait déjà conscience de ça. Elle entendit une petite voix derrière la porte lui demandant qui était là. Savee s'annonça, espérant que la jeune Ariel ne la laisse pas à la rue. Elle fut heureuse de voir la porte s'ouvrir et d'apercevoir Ariel encore en pyjama. Après les salutations et les questions banales, Savee passe au sujet qui lui plaisait. « Où est ton père ? » Elle me montra la direction de la chambre. « Il dort encore ?» Dans la tête de Savee, il était pas loin de midi, alors qu'en vrai il n'était même pas encore 9h30. Elle acquiesça «Vas te préparer, on va faire une petite sortie. Préviens ton frère, moi je m'occupe de ton père !» A peine sa phrase était terminée, qu'elle avait déjà quitter Ariel pour prendre la direction de la chambre. Elle frappa une fois doucement, question de ne pas surprendre Ben en train de s'habiller ou faire autre chose qui les aurait mis mal à l'aise tout les deux. Aucune réponse, Savee entra discrètement dans la chambre, elle continua son chemin jusqu'au lit. Sa main fit plusieurs va et vient, elle hésitait puis sa main se posa sur l'épaule de Ben.  «Ben ? On se réveille ! On a une matinée chargée qui nous attend !» Ce n'était pas totalement vrai mais peu importe. Elle fit le tour du lit pour ouvrir les rideaux et la fenêtre. Rien de mieux que l'air matinal pour bien se réveiller.  «J'ai préparé une petite matinée, tu vas adorer mais pour ça faut que tu te lèves et me forces pas à user de la force ! » Elle se retourna vers Ben, et s'approcha du lit. « Tu es motivé le matin, toi !» Complètement ironique.
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MessageSujet: Re: I will help you but move your ass - Benedict   I will help you but move your ass - Benedict EmptyJeu 8 Mai - 19:34




 
I will help you, but move your ass

 
« Some nights I stay up, catching up my bad luck » ► Some Nights (FUN)
Quand on savait que j’avais eu longtemps habitude de me réveiller aux petites heures pour aller travailler, on s’étonnait de me voir dans cet état. J’avais passé la journée d’hier à l’hôpital pour avoir une autre batterie de test pour établir pleinement mon état cardiaque. C’était les parents de Sophia qui était venu s’occuper de mes deux petits trésors. J’avais été quand même content de les retrouver. Ils me rassuraient tellement. Même si j’étais fatigué, je trouvais tellement rassurant. Comme d’habitude, Alex s’amusait à embêter sa sœur qui naturellement n’arrêtait pas de chigner parce que son grand frère agissait en grand frère. On avait fini la soirée, écrasés tous les trois, sur le sofa du salon devant un film. Le petit corps chaud d’Ariel s’était enfoncé contre moi. Alexander avait tenté de lutter mais lui aussi avait sombré dans les bras de Morphée avant la fin du film. J’avais contemplé mes enfants avec une douceur. Ariel avait recommencé à sucer son pouce. Je l’avais retiré de sa bouche en la ramassant pour l’amener dans son lit. Je l’avais bordé et j’étais revenu chercher Alex. Il commençait à devenir trop lourd pour moi. Un mixte d’un manque d’entrainement de ma part et de sa croissance qui allait vraiment vite. Je filais ensuite sur la douche et j’allais me blottir entre les draps. Je sortis un livre. Avant… je parlais avec ma femme. Mais depuis un an, je lisais un chapitre d’un livre avant de m’enfoncer dans les bras de Morphée. C’était un vieux Jules Verne. Mais j’étais fatigué – probablement parce que l’on m’avait fait faire du tapis roulant. Je ne finis pas le chapitre et j’éteins la lampe de chevet. Je me laissais sombrer dans un sommeil sans rêve. Je préférais ne pas rêver – mes rêves tournant surtout autour de Sophia et qui me laissaient un gout bien amer en bouche.

J’avais l’impression que je venais à peine de me coucher lorsque j’entendis un bruit de pas dans l’escalier. C’était trop lourd pour être le son des pas d’un de mes enfants. Faite juste que ça ne soit pas… «Ben ? On se réveille ! On a une matinée chargée qui nous attend !» me dit la voix de Savee Bowen. Merde. Merde! MERDE! Pensais-je. Non. Je ne voulais pas d’une matinée chargée. Je voulais passer une matinée tranquille avec mes enfants. Je voulais peut-être juste aller à la plage pour aller construire un château de sable. Peut-être bien que l’on pourrait sortir nos vélos et aller se balader – je n’avais pas encore ouvert les yeux que je savais que je n’aurais pas la forme nécessaire pour faire cette activité. Je sentais déjà mon bras gauche qui était en partie engourdie. Je ne voulais pas ouvrir les yeux. Pas toute suite. Ce n’était pas une bonne idée. Je l’entendis se déplacer dans ma chambre. D’une voix forte et pleine d’entrain, Savee envahissait l’intimité de ma chambre. Putain que je faisais bien de dormir en pyjama. Elle avait déjà posé sa main sur mon épaule. « J'ai préparé une petite matinée, tu vas adorer mais pour ça faut que tu te lèves et me forces pas à user de la force ! » me dit-elle d’une voix. Je la sentis s’éloigner de mon lit. Elle tira l’ensemble des rideaux de la chambre. Je grognais dans le lit en gardant mes yeux fermé. Mon cœur qui battait la chamade dans ma poitrine ne me donnait sérieusement pas envie d’ouvrir les yeux. Pas avec elle dans ma chambre. Il faudrait que je prenne des cachets et je n’avais pas vraiment envie de lui dire que j’étais vraiment rendu à ce point-là dans ma maladie. Pas que je ne lui faisais pas confiance. Juste que je n’avais pas envie qu’elle me botte un peu plus le derrière. « Tu es motivé le matin, toi !» finit-elle par dire.

Je dormais sur le ventre. J’étais très honnêtement en train de me dire que je devais me botter le cul et sortir de mon lit. Je me retournais doucement sur le dos. Mon regard s’accrocha sur le cadran. C’était tellement tôt. Je ne voulais pas que ma journée commence toute suite. J’entendais le rire d’Ariel pas très loin. « Il est quel heure? Oh! Sav’ t’as pas de sens. » dis-je d’une voix qui était rauque. Je serrais doucement le poing gauche. J’avais encore mal. Ça n’avait aucun sens pour moi. Je passais doucement ma langue sur mes lèvres et je poussais un autre grognement mécontent. J’avais mal mais je ne voulais absolument pas le montrer. J’accrochais mon regard sur le plafond. En respirant calmement, je me remontais contre les oreillers. « Tu sais que c’était le premier matin qu’Ariel ne me réveillait pas en deux semaines, hein? Tu en as conscience ou pas… », rajoutais-je. Je sentis malgré moi mon visage se tordre un peu. C’était une douleur amère. J’envoyais mes jambes en bas du lit. Je fouillais doucement dans le tiroir qui était sur le dessus de ma table de chevet.  J’essayais très sincèrement que rien ne paraisse. J’avais beau faire des grands efforts, je sentais mon cœur qui se débattait. Entre les dents, je finis par faire un autre effort. Assis dans mon lit, je tendis mon bras pour fouiller. Entre les dents, je m’entendis murmurer.« Oh… J’ai fouttu mes cachets ou? ». Je ne les laissais plus sur mon comptoir parce que j’avais peur que ma fille les trouve et les prenne. Elle était brillante mais je ne pouvais pas m’empêcher de m’en faire. Sauf que ce matin, j’en avais de besoin là. Je poussais un soupire lorsque je tombais finalement sur le plastique de l’emballage. Je dus m’y prendre à deux reprises pour l’ouvrir. J’avalais le cachet avec une petite gorgée d’eau et je fixais Savee avec un regard qui était étonnement froid. Je ne voulais pas qu’elle dise quoique ce soit. En espérant détourner la conversation qui pouvait facilement tourner sur mon état de santé, je rajoutais : « Ce planning de journée inclut quoi? » d'une voix qui pourtant laissait paraitre que j'étais essoufflé.

 
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