Invité Invité | Sujet: (M/LIBRE) MATT LANTER + feel like home. Mer 7 Mai - 11:41 | |
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☆ ☆ ☆There now, steady love, so few come and don't go. Will you, won't you be the one I'll always know ? When I'm losing my control, the city spins around; You're the only one who knows, you slow it down.prettylittlemanips@tumblr ☆ thefray@lookafteryou. jayden, pour les besoins du scénario. vingt-neuf/trente ans ○ au choix ○ of mice and men. journaliste (d'investigation ?).☆ Par son travail, Jayden a couvert les faits, et du drame, et du procès. Il n'est pas de Canonsburg, mais n'est pas étranger non plus. Il peut être d'à côté, comme d'une grande ville qui a largement entendu parlé de la fusillade. ☆ Je le vois comme quelqu'un de plutôt ambitieux, qui veut réussir dans ce qu'il entreprend, gravir les échelons de sa profession - passer rédacteur en chef, ou créer son propre magazine. ☆ Il est venu s'installer à Canonsburg pour une durée indéterminée, il n'y a pas si longtemps à vrai dire, et pour des raisons qui vous sont libres. Eileen le soupçonne de lui cacher quelque chose, n'importe quoi. Mais il peut démentir, comme le confirmer. Il peut porter un ou des secrets, comme être blanc comme neige. ☆ Jayden n'a pas à se plaindre de sa situation financière. Il de l'argent, c'est indéniable. Concernant sa situation amoureuse, étant donné sa relation avec Eileen (cf. ci-dessous), il n'est pas marié, n'est pas non plus en couple. Il l'a certainement été après avoir connu Eileen, mais je ne pense pas que ça ait fait l'objet de relations longues. Plutôt éphémères, si ce n'était de simples aventures. ☆ Il a refait surface en ville pour le procès, comme je le disais. Mais, alors qu'il échangeait des mails assez réguliers, quelques messages, des coups de fil de temps à autres, avec Eileen, pour garder le contact dirons-nous (et non pas s'engager dans une histoire à distance), il n'est pas retourné la voir à ce moment. Pourquoi, vous êtes libres. Eileen a appris qu'il avait été de passage par sa colocataire Juliett, elle-même journaliste. ☆ Il peut avoir perdu un proche dans la tragédie - un cousin éloigné, un parrain, une marraine. Quelqu'un qu'il ne voyait pas vraiment souvent. ☆ J'ai pensé, mais ce n'est absolument pas obligatoire, qu'il pouvait également avoir le projet d'écrire un livre. Une biographie. Il aurait pu trouver de l'inspiration en l'histoire d'un habitant de Canonsburg (plus ou moins connu, d'ailleurs plutôt connu). Cela pourrait expliquer son retour, peut-être. Je me répète, mais ce n'est bien évidemment qu'une piste comme une autre. En se côtoyant, Eileen et Jayden savaient que ce n'était qu'éphémère. Mais cette courte durée ne les a pas effrayés. Au contraire. Comme le père d'Eileen, qu'elle n'a plus vu depuis le divorce de ses parents, le lui avait dit, "Le présent a été leur seul allier". C'était plutôt nouveau pour la tornade blonde qu'elle est, de se trouver dans une relation relativement bien engagée. Leur semblant d'idylle s'est développée entre passion et électricité. L'intensité des sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre se heurtait souvent aux remarques acerbes qu'ils se lançaient. Jayden avait déserté la chambre d'hôtel qu'il avait réservé avant son départ pour l'appartement d'Eileen et de Juliett. La colocation s'est trouvée être chaotique. Eileen et Jayden étaient les amoureux de l'extérieur, des baisers volés au restaurant, des promenades au clair de lune, des rendez-vous romantiques, forts, et ils étaient à la fois ce couple qui s'efforçait de cohabiter. Si couple on peut les appeler. Le retour définitif de Jayden à Canonsburg ne sera pas sans faire remonter d'agréables souvenirs à Eileen. Cette fois, il compte la revoir, oui. Peut-être dans l'idée de reprendre là où ils s'étaient arrêtés il y a un an. Mais, d'un même temps, Eileen a cette colère enfouie au fond d'elle-même, contre cet homme un peu (trop) parfait. Elle lui en veut de ne pas l'avoir prévenu qu'il était en ville lors du procès. Elle lui en veut qu'après cet épisode, il ait gardé le silence. Répondu à aucun de ses mails, rien. L'évolution du lien reposera aussi sur les raisons du retour de Jayden, et de tout ces jolis petits détails que l'on verra ensemble. - Spoiler:
Je n'avais jamais vérifié l'idée qu'un drame pouvait croiser les destins de deux âmes esseulées. Pourtant, tandis que la fusillade survenue ne remontait qu'à la semaine dernière, je me préparais à passer une soirée tout ce qu'il y avait de plus ordinaire, avec un homme rencontré dans de tragiques circonstances. Je me mettais du rouge à lèvres lorsqu'un coup résonna contre la porte. "J'y vais, Juliett." En informai-je ma colocataire. Je glissai un oeil dans le judas, y voyant une silhouette familière. Après avoir fait sauter le loquet, mon maquillage toujours dans la main, je me retrouvai face à celui qui m'avait abordée le premier alors que, devant mon expression fatiguée, il m'avait proposé son aide pour nettoyer le reste des tables de la terrasse. "Jayden." Finis-je par répliquer. "Une chance que tu te souviennes de mon nom, Eileen." Son sourire narquois me fit perdre de mon assurance, sans toutefois que je lui fasse le plaisir de le lui montrer. "Tu m'excuses ? J'en ai pour une minute." Je retournais à la salle de bain où je reposai le gloss, avant d'aller me saisir d'une veste qui couvrirait mes épaules si l'on rentrait tard. Je n'emportais dans mon sac à main que le strict nécessaire. "Où m'emmènes-tu ?" Demandai-je en fermant l'appartement. "Laisse-toi guider." Le souffle au creux de mon cou qui suivit sa réponse m'arracha un frisson. J'insistai pendant qu'on descendait quelques marches avant de me résigner à obtenir ne serait-ce qu'un indice sur l'endroit où il me conduisait. Je devais reconnaître qu'il surpassait ma détermination habituelle. En bas de l'immeuble, il prit le soin de m'ouvrir la portière de son Cabriolet. "Merci." M'entendis-je lui dire d'un ton légèrement gêné. Au volant de sa voiture, la radio bourdonnant à nos oreilles, j'étais éprise de cette sensation de liberté nouvelle. "Un dîner à Snow Hill, ça t'inspirerait ?" Je hochai la tête, le regard perdu à l'horizon. Je sentis le sien m'observer, me détailler. "En vie, ce serait mieux." Plaisantai-je gentiment en réglant son rétroviseur. Nos mains se frôlèrent lorsqu'il me prit de court pour le faire lui-même. Je retirai subitement la mienne, surprise par la douce chaleur de notre contact. "Tu as... Tu as pu finir ton article ?" Je m'empressai de détourner la conversation, ce qui le fit hausser un sourcil. "Il manque ma dernière phrase. Tu pourrais peut-être m'aider à la trouver ?" Je ne m'amusais plus de ses sous-entendus, de ces non-dits, de ces points de suspension qui suivaient chacune de ses interventions. "Peut-être." Rétorquai-je, un peu sur la défensive. "Ce n'est pas un non ferme et définitif, alors." Ce n'en était pas un, certes. Je n'aurais pu m'y résoudre. Il était aux antipodes de ceux que je côtoyais. Il osait. Il ne se formalisait pas de la distance que j'instaurais. Il parvenait à aller au-delà de mes barrières, de mes limites. À ses côtés, je n'étais plus que spectatrice de son monde. De cette autre vision qui attendait prudemment que j'y mêle la mienne. Jayden me rendait étrangement sourde à mes principes, aux règles que je m'imposais moi-même. Respectant la conduite et s'arrêtant, il se pencha pour replacer une mèche de mes cheveux qui, sous l'effet du vent, s'était plaquée contre ma joue. Il se redressa dans cette même délicatesse. "Merci." Merci. C'était là le seul mot censé que j'avais été en mesure de lui décrocher. "Est-ce que c'est nouveau, chez toi ?" Interloquée par la question, il précisa, souriant. "De dire merci. Je commence à douter que ça t'arrive souvent." Son humour parvint à me détendre, et par cette remarque d'apparence si simple, j'eus la sensation d'être plus légère. Comme un oiseau qui déploierait grand ses ailes. Il était là, les draps de mon lit rabattus sur lui, lové dans les bras de Morphée. Il était là depuis un mois déjà. Je ne savais plus s'il n'était venu que pour son article comme il le prétendait. Je soupçonnais une tierce raison. Quand on ne sortait pas dans Canonsburg, se promenant main dans la main, il était ailleurs. Sans qu'il ne me dise où, il partait. Au début, je pensais qu'il errait, seul, désireux de réfléchir. Mais plus je le connaissais, plus je l'imaginais avec quelqu'un, quelque part. N'importe qui, n'importe où. Et la pensée qu'il me cache un secret, que notre relation tienne sur des mensonges, ne pouvait plus rester sans réponse. Je tirai les couvertures de mon côté, cherchant un prétexte à son réveil. Il émit un grognement grossier avant de recouvrer la galanterie qui lui était propre. "T'es énervé, arrête. Tu ne m'auras pas en faisant semblant." Commençai-je, le dos tourné. "Tu me prends pour qui, Eileen ? Pourquoi on est ensemble si tu me crois hypocrite ?" C'était la première fois qu'il nous mentionnait comme étant un couple. Sûrement le fait que l'on ne le soit pas lui avait provisoirement échappé. "Tu es le seul à l'avoir dit." Lui fis-je remarquer, un air de défi dans la voix. Il se leva en ramassant ses vêtements, ne se donnant pas la peine de répondre à ma provocation. Je sortis de la chambre à mon tour, allant saluer Juliett au salon. Jayden tirait une latte de sa cigarette à la fenêtre. "Je ne savais pas que..." "Tu ne savais pas." M'interrompit-il, excédé. "Passe-moi le briquet, elle s'est éteinte." L'ordre qu'il me donna ne m'atteint pas. Je restai de marbre. Il laissa échapper un profond soupir et, me contournant, récupéra l'objet posé sur la table derrière moi. Il se replaça près de la vitre, cherchant le pardon dans mon regard. À son grand dam, je n'avais pas l'intention de lui présenter mes excuses. Je ne voyais d'ailleurs pas en quoi je les lui devais. "Tu ne pourrais pas deviner à quel point tu me fatigues." M'avoua-t-il, abandonnant l'idée que je flanche. "Je ne te retiens pas." Bien que je lui en aurais voulu de saisir mes propos au vol et de partir. Il me décocha ce sourire taquin qui faisait son charme. Prenant la direction de la cuisine, il me frôla, conscient que la proximité de nos êtres me troublait suffisamment pour que je lâche les armes. Ce jour-là, je pris sur moi, lui prouvant le contraire. "Tu me prends pour un mur, Jay ?" Il rit de bon coeur à ma plaisanterie - du moins, pensais-je, à ma capacité à demeurer aussi sérieuse. Je l'avais suivi jusque dans la pièce qui avait conservé l'odeur des tartines que s'étaient préparées Juliett. "Un mur ne parle pas, Lee." Il marquait un point, tandis qu'il se rapprochait dangereusement. Je ne pus repousser son étreinte. "C'est un nouveau concept." Lui confiai-je, blottie contre son torse. "Le béton te passionne, maintenant ?" Murmura-t-il à mon oreille. Je lui fis face, chantonnant le générique de Real Monsters. "Tes jingles vont me manquer, Lee. Tu vas me manquer." Je le serrai plus fort contre moi. "Te... Te manquer ? Qu'est-ce que... Qu'est-ce que ça veut dire ?" Je lui plantai inconsciemment mes ongles dans ses paumes. "Je sais que tu ne cherches pas tes mots, Lee. Tu veux juste faire un effet dramatique." Malgré la pique qu'il me lança, je lui fis comprendre qu'il n'éluderait pas l'explication. "Je repars aujourd'hui." Je me dégageai de son emprise, abasourdie. "Alors, c'est fini ? Nous, tout ça. Ça prend fin, comme ça, d'un coup ?" Il me dévisagea. "Tu as été claire. Il n'y a pas de nous." Consternée, j'étais sur le point de le mettre à la porte. "Il y a eu toi, et il y a eu moi. Et ce qu'on a vécu, ensemble, ne mérite pas de s'arrêter comme ça, non. On s'écrira, je te le promets." Il me vola un baiser bien que, sur le moment, sa promesse de rester en contact me parut bien irréelle.
Dernière édition par Eileen Blythes le Mer 7 Mai - 11:49, édité 3 fois |
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Invité Invité | Sujet: Re: (M/LIBRE) MATT LANTER + feel like home. Mer 7 Mai - 11:41 | |
| Merci d'avoir lu mon scénario jusqu'au bout. Jayden est important pour l'évolution de mon Eileen, et savoir qu'il t'intéresse me fait grandement plaisir. Sache que ce n'est pas parce que j'ai utilisé Jayden dans ma fiche, même si j'aime beaucoup ce prénom je ne vais pas te le cacher, que tu es obligé d'appeler ton personnage ainsi. C'est d'ailleurs ton personnage, et le meilleur conseil que je puisse te donner est de te l'approprier. Fais-en ce que tu veux - dans la limite du lien bien sûr. J'ai complètement craqué sur le ship Agron/Lanter. Mais si Matt te sort par les yeux, on peut toujours trouver un terrain d'entente. J'avais pensé aussi à Matt Bomer, parce que. Le mieux, c'est que tu vois ça. Sinon, il y a Alex Pettyfer, Paul Wesley... Je n'ai pas beaucoup d'exigences pour le rp. Du moment que vous répondez aux sujets, même tardivement (on a tous une vie, après tout), je serais contente. Je peux m'adapter quant à la longueur des réponses, il n'y a pas de problème. Bien sûr, c'est toujours préférable de lire un texte où il n'y a pas trop de fautes, mais on n'est pas des Victor Hugo, du moins on n'a pas de Bescherelle gravé dans le cerveau (je ne crois pas). Du coup, une simple attention pour les limiter me suffit amplement. Au final, si tu prends mon Jayden, attends-toi à être envahi d'amour. Vraiment, tu serais parfait et ma boîte mp sera à ton entière disposition. |
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