Citation :

☆ ☆ ☆‎
You told me it’s the best you ever had
You got my secret combination
And I don’t be giving that out easilyn
aquaticwonder@tumblr ☆ disclosure @you & me

gwen mickaelson

vingt-quatre ans ○ canonsburg ○ WUTHERING HEIGHTS
infirmière

Citation :

This is a place where I don't feel alone
This is a place that I call my home

(c)the cinematic orchestra - that home

https://www.youtube.com/watch?v=Qtb11P1FWnc

Tu poses un regard vers ton frère Nolan, cinq ans étant donné que tu étais chargée de le surveiller tandis que ta mère était encore au boulot. Elle n'avait pas les moyens de le déposer en crèche et le week-end elle n'avait personne pour le garder excepté toi. Jamais tu refuserais de garder ton petit frère car il était tellement cher à tes yeux : c'était un peu comme ton rayon de soleil, ta raison de vivre. Depuis qu'il était né, tu t'occupais beaucoup de lui. Ta mère se tuait à la tâche pour pouvoir vous élever correctement tandis que ton père à toi t'avait quitté y a bien longtemps et celui de Nolan aussi.
Ton père. Jamais tu n'avais vu son visage, jamais il t'avait demandé de tes nouvelles et jamais ta mère en parlait. Petite, elle t'avait menti en te disant qu'il n'était plus de ce monde mais quelques années plus, culpabilisant de son mensonge, elle t'avoua qu'en réalité, il t'avait abandonnée. Tu aurais préféré le savoir mort plutôt que d'apprendre qu'il n'en avait rien foutre de toi. Souvent tu te demandais ce qui clochait chez toi, tu te demandais pourquoi il t'avait abandonné, parce qu'il ne t'aimait pas, pire parce qu'il ne te voulait pas ? Jamais tu n'auras de réponse. Jamais car ta mère ne t'avait donné que son prénom et si tu avais essayé de faire quelques recherches sur lui, tu n'avais jamais su parmi tous ses hommes, lequel pouvait être ton père. Alors tu abandonnas tout ses recherches et tu décidas de le considérer comme mort. Tu n'avais seulement que treize ans quand tu fus confrontée à la dure réalité de la vie. Vite tu appris que cette dernière ne t'offrira pas toujours des cadeaux. Tu ne vivais pas dans le luxe, votre chez vous était minuscule et les meubles étaient vieux, poussiéreux. Ta mère n'avait jamais le temps de faire le ménage et lorsque tu rentrais de l'école, il t'arrivait de les dépoussiérer en fredonnant quelques chansons. Tu n'étais pas malheureuse mais tu n'étais pas heureuse. Souvent quand ta mère tardait, tu te mettais devant la vieille télé et tu mangeais. Il n'y avait jamais grand-chose dans le frigo alors tu grignotais souvent du beurre de cacahuète. Ta mère arrivait vers vingt et une heure en trombe avec parfois des plats chinois. Tu ne mangeais pas grand-chose et elle s'inquiétait que tu aies chopé une connerie à l'école. Elle posait ta main sur ton front, te  préparais un thé et tu finissais par t'assoupir dans ses bras. Ta mère. Elle représentait tout pour toi. Elle était une femme forte, elle se battait pour que vous viviez le mieux possible, elle se démenait pour que tu puisses vivre une vie correcte comme toutes les jeunes filles de ton âge. Tu étais chanceuse de l'avoir, tu n'enviais pas tes amies.

https://www.youtube.com/watch?v=JaAWdljhD5o

« Allez plus vite Gwen. Ils t'attendent. Et n'hésite pas à détacher un bouton de ta chemise, ces gars là ont du fric à dépenser. » Lança ton patron tout en se frottant les mains en t'adressant un regard coquin. Tu ne l'aimais pas. Non, ne pas l'aimer était un euphémisme. Tu le haïssais. Il te traitait comme une marchandise. Pour aider ta mère financièrement, tu avais décroché un job dans ce bar. Tu faisais barmaid. Ce bar était très peu coté et peu fréquenté mis à part les habitués. Souvent, ils te mataient et bien que tu avais envie de vomir quand tu sentais leurs pairs d'yeux sur toi, tu t’efforças de leur offrir des sourires pour qu'ils t'offrent des pourboires, ce qui ne ratait jamais. Tu avais pitié pour eux car ils étaient toujours dans ce bar, à se saouler quitte à ne plus savoir comment ils s'appelaient, quitte à ne plus savoir marcher correctement. Souvent après le boulot, tu les voyais, assis dehors par terre, perdus. Pétrifiée, tu préférais courir pour éviter qu'ils puissent te suivre mais en les voyant tituber, tu compris qu'ils ne pouvaient pas te faire grand-chose. «  Gwen, vas-y. »Il pointa la table avec son vieux torchon et tu levas les yeux au ciel. Suivant ses conseils, tu déboutonnas un bouton et voyant l'allure de ces hommes, peut-être que tu gagneras mieux que dix dollars de pourboires. Tu sens le regard de cet homme, au look d'homme d'affaire et tu le vois chuchoter quelque chose d'inaudible à ses collègues. « Qu'est-ce que je peux vous servir ? » « On va prendre un magnum de vodka. Et une bouteille de rhum. Si vous voulez joindre notre compagnie, vous êtes la bienvenue. » Les mecs, tous les mêmes. « Non, je dois travailler mais je vous apporte ça.  » « Vraiment ? C'est dommage. » Tu souris et tournes les talons avant de filer la commande à ton patron qui accourt dans la réserve pour aller chercher ça. Personne auparavant n'avait fait de telle commande et tu étais sûre de toucher une belle prime. Tu pourras alors gâter Nolan et ta mère par la même occasion. Tu te languissais de rentrer chez toi mais tu savais que tu allais probablement travailler jusqu'à pas d'heure, ton patron était un véritable tyran avec toi. Tandis que les clients ne cessèrent de demander à ce que tu viennes les voir, tu préférais laisser ton patron s'occuper d'eux tandis que tu étais au comptoir, chargée de la vaisselle. Ton patron s'approcha de toi, un plateau rempli de verre en mains. Tu levais les yeux au ciel, tu n'allais jamais terminer et alors que tu t'apprêtais à entamer la nouvelle vaisselle à faire, ton patron retint le plateau. « T'as terminé c'est bon. » Tu fronçais les sourcils « Il reste encore à faire la vaisselle et le ménage. » «. T'occupes. Rentre chez toi, t'as bien bossé. » Jamais ton patron ne s'était montré aussi sympathique envers toi et tu ne comprenais pas cet élan de gentillesse. Néanmoins tu ne surenchérissais pas et enfilais ton manteau. Ton patron déposait une liasse de billets en face de toi. « Avant que j'oublie, c'est de la part des messieurs derrière.  » Tu jetais un regard derrière ton patron et les jeunes hommes affairés au loin. Tu saisis les billets et les enfournais dans ton sac. Tu poussais la porte du bar et respirais l'air frais. Minuit. Tu allais pouvoir te reposer sachant que demain était ton jour de congé. Tu entendis des pas derrière toi. Paniquée, tu te tournais affolée avant de comprendre qu'il ne s'agissait qu'une pure hallucination. Tu riais nerveusement et continuais ton chemin. Finalement tu te sentis poussée contre un mur. Tu n'avais pas eu le temps de crier quand tu vis que la personne qui t'agressait n'était autre que cet homme qui t'avait de l’œil toute la soirée. « Tu aurais pu passer nous voir. Ou tu aurais pu passer au moins nous dire au revoir. » Il ne te laissa pas vraiment t'expliquer, sa main étant plaquée contre ta bouche. Tu ne pouvais te défendre, tu sentis tes jambes fléchir. Lorsqu'il approchait son visage près du tien, tu détournais la tête. « Quoi, arrête. J'ai bien vu tes regards au bar. Tu étais beaucoup.. réceptive. Et puis je t'ai laissé une sacré somme d'argent. » Tu ne lui laissais pas le temps de te tripoter quand tu lui mordis les doigts. Tu l'entendis t'insulter de tous les noms tandis que tu prenais la fuite. Tu ne savais plus où tu étais. Tu heurtais un homme qui remarqua ton air paniqué mais sitôt relevée, tu courus alors qu'il te demanda si ça allait. Rejoignant ta maison, tu fermas à double tour espérant qu'il ne t'ait pas suivi en surveillant par dessous les rideaux. Finalement tu vis ce même jeune homme que tu avais heurté près de chez toi, cherchant où tu étais passée. C'est depuis ce jour là que tu avais appris à te défendre et que tu décidais de quitter ce boulot minable.

https://www.youtube.com/watch?v=MuAGGZNfUkU

Tu souriais à ta patiente et signais un formulaire. Ça y est, tu avais enfin terminé tes études d'infirmière. Tu travaillais dans un hôpital de Canonsburg. Tu pouvais aider ta mère lorsqu'elle n'arrivait plus à subvenir aux besoins de Nolan et aux siens. Toi, tu vivais désormais paisiblement. Tu avais ton propre chez toi. Tu entendis parler d'une fusillade à travers l’hôpital et t'arrêtas quelques instants devant la télévision qui se trouvait dans la chambre de ta patiente. « Il y en a qui sont fous et qui devraient être enfermés. » S'exclama-t-elle. Tu jetais un dernier coup d'oeil vers la télé avant de refermer son dossier. « Hélas. Reposez-vous maintenant. » Lançais-tu tandis que tu posais une main rassurante sur son épaule. Une infirmière arriva en trombe dans la chambre dans laquelle tu te trouvais. « Qu'est-ce qui se passe ? Une complication avec le patient de la chambre n°201 ? » « Il y a ta mère, elle t'attend dans la salle d'attente. C'est important Gwen. » Tu fronçais les sourcils mais ne te fis prier pas avant d'accourir à la rencontre de ta mère. Que se passait-il ? Sa voiture était tombée en panne et elle ne pouvait pas aller chercher Nolan ? Ta mère semblait ahurie, perdue. Elle avait les cheveux en bataille. Jamais ta mère ne se laissait autant aller sur son apparence. Tu posais ta main sur son épaule pour tenter de l'apaiser. « Qu'est-ce qui se passe explique moi ?» « C'est.. c'est Nolan.  » Balbutia-t-elle. Tu sentis ton cœur s'accélérer. « Mais qu'est-ce qu'il a bon sang ? Il est où ? » A son regard, tu compris. Tu compris que ton frère n'était plus de ce monde. Tu reculas. Ta mère t'attrapait les poignets et tentait de t'expliquer. « Il a été pris dans cette fusillade. Il..  » Tu n'entendis plus rien. Tu t’accoudas au mur tandis que ta mère continuait à te raconter. Mais tu n'entendis rien. Tu vis des infirmières accourent vers toi avant de te demander si tout allait bien. Tu les repoussais en criant, si tu ne portais pas ton uniforme, les gens auraient pu te prendre pour une folle sortit de l'asile. Tu balançais tout ce qui se trouvait à ta portée de main. « Gwen, calme-toi. » Ta mère s'approchait de toi, tu la tins par les coudes afin d'éclater en sanglots. « Il n'avait que neuf ans. Il n'avait que neuf ans. » Ta mère réussit à te calmer et te caressais les cheveux. « Je sais. » On te laissait quelques jours pour te permettre de te reposer et penser à autre chose mais la vérité c'était que tu ne dormais plus, mangeais très peu et tu ne voyais plus personne. Puis avec ta mère, vous aviez décidé de partir deux mois pour faire un road trip toujours aux États-Unis et tu partis un mois pour Londres, réalisant une formation pour ton job d'infirmière.
Tu revins ici. La douleur était toujours aussi béante mais tu apprenais à vivre de nouveau. Tu avais retrouvé ton poste à l’hôpital, tout le monde était gentil avec toi. Tout le monde te prenait dans les bras. Tous les jours tu pensais à Nolan, tous les jours tu te rendais sur sa tombe. Tu commençais seulement à faire son deuil.

Lyndsy est sublime

Y a que des bombes sur le forum n'empêche

Bienvenue parmi nous et il nous faudra un lien

j'attend d'en savoir un peu plus sur ton personnage mais je mpopotterais surement   
bienvenue sur le forum en tout cas

Lyndsy    
Bienvenue et bonne chance pour la fiche   

Welcome welcome welcome !   

LYNDSY LA MAGNIFAIKE     
superbe choix !
Bienvenue ma belle   

Lynds + le pseudo.
Bienvenue sur le forum, on espère que tu t'y plairas !

Lyndsy.
Bienvenue, bon courage pour ta fiche.

Il y a longtemps que je n'avais pas vu Lyndsy sur un forum city, très bon choix!
Bienvenue la belle  

Bienvenue  

C'est parfait. Et j'aime beaucoup ta façon d'écrire.
Amuse-toi bien à Canonsburg.