AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Sortie PlayStation 5 Pro : où précommander la console PS5 Pro ?
Voir le deal

Partagez
 

 + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité



+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty
MessageSujet: + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.   + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. EmptyLun 5 Mai - 16:50

Citation :



Ana & Bianca
évidement
on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue,
qui ne change rien, qui change tout


☆ ☆ ☆‎
stylespleen@tumblr


Je vais bien.
« Je vais bien. »
Menteur. Le reflet que j'aperçois dans le miroir me donne envie de vomir, je ressemble à un cadavre et très franchement je me demande pourquoi je ne suis pas encore six pieds sous terre. J’ai beau l’asperger d’eau fraîche ma beau reste blanche et mon regard livide. Qu’est-ce que je peux faire d’autre ? Rien.
J’ai l’estomac vide mais je ne ressens pas la faim, c’est comme ça depuis un an et j’ai appris à ne plus m’en inquiéter. Néanmoins j’avale trois tasses de café serré histoire de ne pas faire fuir d’éventuelles rencontres.
Je vais bien.
Et si mon corps refuse d’approuver cette affirmation, ma tête elle, en est certaine.
Je vais bien. Max est mort, mais je vais bien.
Ce n’est pas si compliqué non ?
J’avale une nouvelle tasse de café, et le breuvage fait enfin effet.
Je n’avais rien prévu aujourd’hui, peut-être lire un livre ou deux, avancer mes préparations de course, ce genre de truc.
Mais je vais bien. Alors non, je ne vais pas rester enfermer chez moi, ce n’est pas ce que j’aurais fait avant. Alors ce n’est pas ce que je vais faire maintenant. J’ai un pincement au coeur quand j’ai le réflexe d’attraper mon portable.
Je sais ce que j’avais l’intention de faire : appeler Max. Le réveiller sûrement. Lui demander de venir, l’obliger à venir même. Et il aurait ralé, mais il serait venu, et il aurait fini sa nuit ici. Je l’aurais regardé dormir en lisant un livre.
Je ne vais pas bien.
On se reprend.
Je vais bien.
Max n’est plus là. Mais Ana oui. Et elle est l’une des rares personne avec qui je peux avoir l’impression que rien n’a changer. Elle était là avant et je ne peux m’empêcher de me dire qu’il y a encore un peu de Max en elle.
Après réflexion c’est à elle que j’envoie un sms, quelques lignes, rien de formelle, pas de question non plus, je n’ai pas envie qu’elle refuse, je lui indique juste que je serais chez elle dans quelques minutes.
On habite tout près, à quelques rues, je fais seulement un détour pour pouvoir prendre des cafés et des beignets, je crois que ce sera plus simple, et je n’aurais pas à m’expliquer de ma venue, juste à dire que je ne voulais pas déjeuner tout seul.
Alors c’est avec ma boite de beignet et mes deux cafés que je sonne à sa porte.
Revenir en haut Aller en bas
Le Destin

hehe
Situation amoureuse: en relation libre
Relationship:
Le Destin
DYING LIKE A SHOOTING STAR.

Messages : 521
Date d'arrivée : 14/07/2011
Adresse : #1423 Kirkwood Road.
Emploi : Étudiante en marketing, serveuse à temps partiel au Grill.


hehe
Situation amoureuse: en relation libre
Relationship:

+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty
MessageSujet: Re: + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.   + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. EmptyLun 5 Mai - 19:37


☆ ☆ ☆‎
There's nothing you can say, Nothing you can do,
There's no other way when it comes to the true
So keep holding on, Cause you know we'll make it through

stylespleen@tumblr ☆ glee cast@keep holding on 2.0

C’est en sursaut qu’Ana se réveilla ce matin là. Tout comme elle l’avait fait la veille, le jour précédent et encore celui d’avant. Le souffle court et le cœur battant à tout rompre, elle tâtonna le lit, à la recherche d’une chaleur, d’une personne. Merde, c’est vrai. Elle se souvint lorsque ses doigts frôlèrent la couette glacée que Sirius et sa fille étaient à Miami. Que Gus était parti, que Max n’était plus là. Le retour à la réalité, comme tout les matins, fut des plus violents. Comme si, à chaque fois qu’elle parvenait à trouver le sommeil, elle oubliait pour quelques heures la tragédie qu’était devenue sa vie et qu’elle devait se rendre à l’évidence, le matin venu, que ce n’était qu’un rêve et qu’il fallait qu’elle reprenne sa vie - ce qui lui semblait être un long, et interminable cauchemar. La perceptive d’être à nouveau totalement seule la terrorisait ; les deux Fawkes lui manquaient déjà. Et il fallait qu’elle reprenne son deuil, enfin, ses deuils. Si elle devait apprendre à vivre avec sa rupture, elle devait surtout comprendre comment, bon Dieu, pouvait-elle continuer sans Max. Elle avait perdu ses deux meilleurs amis en l’espèce de quelques mois, mais se dire que Max était mort, décédé, qu’il avait encore tant à vivre et qu’il avait été arraché à la vie d’une façon tout bonnement horrible, ça, c’était le pire. Tous les jours, l’idée qu’il était aller chercher des courses pour un repas avec ses meilleurs amis torturait Ana - et si elle y avait été à sa place? Cherchant à s’arracher à ses horribles pensées, la jeune femme se leva et rejoignit sa salle de bain en titubant, l’esprit encore embrumé. Alors qu’elle traversait le couloir, une multitude de souvenirs éclairèrent ses pensées l’espace d’un instant. Elle se revoyait, âgée d’environ huit ans, courant après des versions miniatures de Max et Gus. Elle revoyait avec précision Mason, de dix ans de plus, sortir de sa chambre et leur dire de baisser le volume. Un vague sourire étira ses lèvres une fraction de seconde, le temps qu’elle arrive à la salle d’eau et qu’elle se retrouve face à son reflet. Ouais, comme tous les matins, elle pouvait remarquer à quel point elle n’était plus que l’ombre d’elle même. Même si ses joues se teintaient de rose, parfois (grâce à ses quelques heures de sommeil et à une petite alimentation - mais alimentation quand même), elle ressemblait toujours à un zombie ambulant.. Elle ne s’attarda pas plus longtemps sur son apparence peu avantageuse et fonça à la douche avant de s’habiller en deux temps trois mouvements. Elle ne se maquilla même pas, ne pris la peine de se coiffer convenablement.

Elle était en train de faire un brin de ménage lorsqu’elle reçu un SMS de Bianca. SMS qui lui annonçait la venue du brun, ce qui soulagea grandement Ana. Il ne lui demandait pas s’il pouvait venir, ni si ça allait. La jeune femme allait pouvoir combler sa solitude et surtout, empêcher le flot incessant de ses pensées la noyer un peu plus à chaque seconde. Non pas qu’être entourée la distrayait de ses réflexions, surtout que Bianca était le petit-ami de Max, sans doute une des personnes à laquelle il tenait le plus. Mais cela l’apaisait ; elle n’était plus seule dans sa galère, à essayer de garder la tête haute. Et puis, l’avantage avec Bianca, c’était qu’il comprenait. Elle n’avait pas besoin de s’étaler dans des explications qu’elle ne voulait pas donner. Elle s’activa un peu plus pour présenter une demeure « potable » à son ami, qu’elle trouva à sa porte quelques minutes plus tard, beignets et cafés à la main.
« Hey, rentre! » Un sourire mi-poli mi-sincère sur le visage, elle fit entrer le brun. Dieu que c’était étrange de le voir sans Max à sa suite! Bianca sans Bernard, ça sonnait toujours bizarre à ses oreilles. Bianca, elle l’avait connue via Max, pour Max. Et rester son amie sans ce petit lien, cette personne si chère qui faisait la liaison entre les deux, était autant un réconfort que vaguement inconfortable. « Je suis contente que tu sois là. Tu m’excuseras pour mon apparence et le bordel, j’ai un peu tardé à me lever ce matin. » En attendant, elle s’excusait de sa tête et de son accoutrement à chaque fois qu’elle voyait quelqu’un.. Elle le conduisit dans le salon où elle lui désigna un fauteuil, avant de s’installer sur le canapé, ses lèvres toujours étirées par son petit sourire.
Revenir en haut Aller en bas
https://canonsburg.forumgratuit.org
Anonymous
Invité
Invité



+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty
MessageSujet: Re: + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.   + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. EmptyLun 5 Mai - 21:37

Citation :



Ana & Bianca
évidement
on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue,
qui ne change rien, qui change tout


☆ ☆ ☆‎
stylespleen@tumblr


J'aime Ana, ça à pratiquement toujours été le cas, sauf au début, le genre de doute habituel, c'est une fille et moi j'étais le premier homme dont Max était amoureux, mais maintenant je me rend compte que j'ai bien fait de laisser Max nous présenter. Qu'est-ce que je serais devenu s'il avait disparu alors que notre relation était toujours secret ? On ne va pas se mentir, sans Max ce n'est plus pareil, il était notre ciment, et il l'est toujours un peu.
Sans grande surprise Ana m'a laissé rentré et je l'ai remercié d'un hochement de tête.
On est exactement dans la même situation, c'est ça qui est bien avec Ana. Je ne vais pas bien, et je n'ai pas besoin de faire semblant. Je ne crains pas de répondre à la question qui demande comment je vais et elle n'ont plus, je hais cette question.
« Je suis contente que tu sois là. Tu m’excuseras pour mon apparence et le bordel, j’ai un peu tardé à me lever ce matin. »  Je lache un petit rire.
« Tu ne dirais pas ça en voyant l'état du mien.. »
Je n'avais jamais été quelqu'un de très organisé, et Max était la seule raison que j'avais de ne pas laisser mon appart' en bordel et la vaisselle s'accumuler, ce n'était pas parfais, mais c'était vivable. Et maintenant .. L'appartement d'Ana est un palace, il n'y a pas de doute.
Je lui ai souris en déposant les beignets ainsi que les cafés sur la table avant de m'asseoir à mon tour. J'avais déjà eu ma dose de caféine pour les trois prochains jours, mais tant pis, un de plus ou un de moins.. « Je n'avais pas vraiment envie de déjeuner tout seul et comme ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu,.. enfin tu vois ? Je t'ai pris ton cappuccino préféré, et des beignets. »
J'étais surpris de m'en souvenir, c'était Max qui commandait pour les autres en règle général. C'était celui qui se préoccupait assez des autres pour se souvenir de leur café préféré, des dates d'anniversaires et des prénoms. Et je ne suis pas comme ça.
Mon pincement au cœur s'accentua quand mon regard se posa sur la place vide qu'occupait habituellement Max. Je n'avais pas envisagé ça, que revenir ici me ferait prendre un peu plus conscience de son absence.
« Ca me fait plaisir de te revoir. » Et je suis sincère, mon sourire n'est pas forcé et ma phrase ne sort pas comme un mensonge.
Revenir en haut Aller en bas
Le Destin

hehe
Situation amoureuse: en relation libre
Relationship:
Le Destin
DYING LIKE A SHOOTING STAR.

Messages : 521
Date d'arrivée : 14/07/2011
Adresse : #1423 Kirkwood Road.
Emploi : Étudiante en marketing, serveuse à temps partiel au Grill.


hehe
Situation amoureuse: en relation libre
Relationship:

+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty
MessageSujet: Re: + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.   + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. EmptyLun 5 Mai - 22:32


☆ ☆ ☆‎
There's nothing you can say, Nothing you can do,
There's no other way when it comes to the true
So keep holding on, Cause you know we'll make it through

stylespleen@tumblr ☆ glee cast@keep holding on 2.0

Revoir Bianca lui rappelait une foule de petits souvenirs. Notamment la première fois qu’ils s’étaient rencontrés, il y a environ trois ans. Cette rencontre, Ana en gardait le souvenir précieusement, elle l’affectionnait particulièrement sans même savoir pourquoi. C’était une soirée simple, pizza, bières et discussions. Peut-être parce que Bianca était le premier homme que leur présentait Max - non pas que l’homosexualité de son meilleur ami fut une surprise pour elle, au contraire, Ana en était même venue à se demander quand il allait sortir du placard - et à ses yeux, cela ressemblait à une preuve de l’importance de leur amitié. Ana et Gus, encore au début de leur relation amoureuse à ce moment là, avaient été les premiers à savoir, autant pour l’attirance de Max pour les hommes, que pour l’âge et la profession de Bianca. Voir Bianca passer sa porte, c’était comme se rendre compte que tout cela avait été réel. Que Max avait été réel et que cette souffrance était bel et bien réelle. Ça faisait du mal, mais ce n’était pas une mauvaise chose. Non, ça montrait à Ana qu’elle ne perdait pas la tête, ou du moins pas entièrement. Bianca était aussi livide qu’elle ; il lui semblait même qu’il avait maigri. Son regard avait perdu sa petite étincelle. Ouais, ça se voyait qu’ils étaient dans la même merde, dans la même situation : ils tous les deux perdus l’homme de leur vie et c’était une pure catastrophe. Souvent, lorsqu’Ana pensait bien trop à Max, à sa perte, au départ de Gus, elle perdait pied et partait réellement à la dérive. Heureusement, jusque là, il y avait toujours eu quelqu’un pour la rattraper avant qu’elle n’aille trop loin. Alors, une fois calmée dans ses excès de « folie », comme les appelait sa mère, elle se contentait de s’asseoir, de laisser le temps passer. Et chaque seconde, elle les sentait passer. Le poids de la solitude pesait sur ses épaules. Solitude apaisée par Sirius la plupart du temps, certes, mais elle restait présente, pas à pas. Sans ses meilleurs amis, sans les hommes de sa vie littéralement, elle avait beau être perdue dans une foule, elle sentirait toujours ce sentiment d’être seule contre le monde. Et c’était atroce. « Tu ne dirais pas ça en voyant l'état du mien.. »

« Je n'avais pas vraiment envie de déjeuner tout seul et comme ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu,.. enfin tu vois ? Je t'ai pris ton cappuccino préféré, et des beignets. » Évidemment qu’elle comprenait. Elle remerciait le ciel de lui avoir envoyé son ami, sans quoi elle ne savait pas comment elle aurait pu gérer la matinée, pour être honnête. C’était un plaisir de le recevoir. Sincèrement. Un sourire plus franc, plus prononcé, éclaira son visage et cela lui en fit mal aux lèvres. Ces grands sourires, profonds, ne fanaient que rarement, autrefois. Cela lui semblait remonter à des années lumières et ça la peinait d’avantage de se rendre compte que cette habitude avait l’air de faire partie d’un passé lointain. Quoiqu’il en soit, elle fut touchée de constater que Bianca connaissait son café préféré. C’était adorable. Vraiment. Et ça lui rappelait Max, aussi. Max, qui se souvenait toujours de tout. Ça aussi, ça faisait autant de bien que de mal. Max était encore là, d’une certaine façon. Enfin, il serait toujours un peu présent. Selon Ana, être réellement mort, c’était quand plus personne ne pensait à nous. Et entre elle, Bianca, Gus et Rudy, il était certain qu’il ne serait jamais oublié. « Je comprends. J’avais pas envie d’être seule non plus, tu sais. Merci beaucoup, dans tous les cas. » Toujours le sourire aux lèvres, Ana se pencha vers la table basse et attrapa les deux cafés, tendit à Max le sien. Elle jeta un rapide coup d’œil aux beignets et oh.. Son ventre eut une réaction étrange. Comme si, d’avance, il refusait de toucher à une de ces merveilleuses créations - et oui, les beignets, c’est une des grosses faiblesses d’Ana, mais lorsque vous ne manquez quasiment jamais, c’est un de vos pires ennemis. « Ça me fait plaisir de te revoir. » Ces quelques mots firent chaud au cœur d’Ana. Elle prit une gorgée de cappuccino et serra ensuite le gobelet entre ses mains, comme pour réchauffer son enveloppe corporelle. Elle sentait qu’il était sincère - et il l’était. Elle le savait. Ils avaient pas besoin de grandes preuves d’affection, de contact physique ou de promesses en tout genre. Ils se comprenaient facilement, ils savaient qu’ils pouvaient se faire confiance et se reposer l’un sur l’autre. Peut-être était-ce inné, peut-être était-ce parce qu’ils avaient Max en commun. Pour que vous soyez proches de Max autant qu’eux l’étaient, il fallait être quelqu’un digne de confiance, quelqu’un qui en valait la peine. « La réciproque est vraie. Je suis contente que tu aies pensé à moi pour le déj’. » La rouquine passa une main dans ses cheveux. Si quelques moments de silence se créaient parfois, ils n’étaient pas pour autant dérangeant ; c’était quelque chose qu’Ana appréciait en la compagnie du professeur. Elle n’osa pas demander si ça allait bien - c’était inutile. Aucun des deux n’allait bien. Il fallait être aveugle et sourd pour ne pas s’en rendre compte. « Qu’est-ce que tu racontes de beau? »
Revenir en haut Aller en bas
https://canonsburg.forumgratuit.org
Anonymous
Invité
Invité



+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty
MessageSujet: Re: + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.   + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. EmptyMar 6 Mai - 15:14

Citation :



Ana & Bianca
évidement
on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue,
qui ne change rien, qui change tout


☆ ☆ ☆‎
stylespleen@tumblr


« La réciproque est vraie. Je suis contente que tu aies pensé à moi pour le déj’. » Je me contente d’hocher la tête, je crois qu’elle comme moi ne sommes pas vraiment friant des compliments et des bavardages inutiles. Un petit silence s’installe mais je ne sens aucune gène, au contraire, c’est presqu’appaisant, et je me dis que je devrais peut-être passer plus souvent. J’en profite pour mordre dans un beignet et prendre une gorgée de café.
« Qu’est-ce que tu racontes de beau? » Sa question me surprend un peu, mais je ne m’en sens pas agresser, seulement, qu’est-ce que j’ai à raconter ? Rien. Y a plus rien à raconter. Fut un temps où j’avais des projets, où il se passait des choses intéressantes dignes d’être évoquées dans une discussion, mais plus maintenant. Je dois aussi avouer que j’ai un peu honte du peu de chose que j’ai à raconter, je m’en rend compte seulement maintenant. Me retrouver face à Ana me donne l’impression de devoir rendre des comptes à Max, et je sais à quel point il n’apprécierait pas ce que je suis en train de faire de moi. Seulement voilà, j’ai arrêté de croire à un être transcendant, tout comme j’ai arrêté de croire à une vie après la mort. Max n’est plus là, il n’est plus là et ça s’arrête ainsi. Mes actions n’ont plus aucun impacte sur lui.
« J’essaye d’aller bien. » C’est drôle, dis à voix haute ça semble absolument ridicule et irréalisable alors quand mon regard croise le sien je ne peux m’empêcher d’exploser de rire. « Désolé, c’est juste que .. ça semblait plus simple dans ma tête. » Ca fait un an, je devrais avoir tourné la page non ? Mais c’est pas si facile à dire, Ana le connaissait depuis plus longtemps que moi, mais tout mon future était basé sur le tien, alors avancer sans lui est définitivement inimaginable
« Et toi ? » Je ne sais pas si je peux me permettre, je sais que sa rupture avec Gus est encore douloureuse, et il ne m’est pas difficile de déterminer son état d’esprit.
Revenir en haut Aller en bas
Le Destin

hehe
Situation amoureuse: en relation libre
Relationship:
Le Destin
DYING LIKE A SHOOTING STAR.

Messages : 521
Date d'arrivée : 14/07/2011
Adresse : #1423 Kirkwood Road.
Emploi : Étudiante en marketing, serveuse à temps partiel au Grill.


hehe
Situation amoureuse: en relation libre
Relationship:

+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty
MessageSujet: Re: + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.   + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. EmptyDim 11 Mai - 1:09


☆ ☆ ☆‎
There's nothing you can say, Nothing you can do,
There's no other way when it comes to the true
So keep holding on, Cause you know we'll make it through

stylespleen@tumblr ☆ glee cast@keep holding on 2.0

Elle n’avait pas réellement osé demander comment il allait. Il aurait pu lui répondre « bien » elle aurait très bien su que ce n’était pas vraiment vrai. Certes, il pourrait aller mieux, mais bien, c’était encore un grand mot - selon Ana. Elle? Elle n’aurait surtout pas supporté qu’il lui retourne la question. Bien qu’elle essayait de persuader ses proches du contraire, Anastasia Wakefield allait tout sauf bien. Elle allait mieux, certes. Mais elle n’allait pas bien. Au lieu de mentir ou de se contenter d’un « mieux », que ses proches prendraient avec plus d’enthousiasme qu’il ne le faudrait, elle tentait tant bien que de mal d’éviter la question, tout simplement. C’était plutôt simple, comme principe. « J’essaye d’aller bien. » Ça, c’était dit. Ana fixa un instant Bianca, hésitant entre lui offrir un sourire compatissant, satisfaite de sa réponse honnête et spontanée, ou un éclat de rire car, il fallait l’avouer, cela sonnait un peu décalé - en général, quand on demande « quoi de neuf? » on vous parle du boulot, de la famille, de projets divers ou on glisse un petite anecdote sur son quotidien. Au final, lorsque leurs regards se croisent, les deux individus éclatent de rire. C’est un rire qui fait mal aux côtes, un rire franc et sincère. Un rire qui remonte un peu le moral d’Ana, qui colore ses joues d’une jolie couleur rose, un rire qui lui montre que la fin du monde n’était pas encore là. Le son de son propre amusement la surprend un peu, mais lui redonne un peu d’espoir. Sans Max à ses côtés, rire prenait une définition différente. Souvent, c’était le jeune homme qui était à l’origine des fous rires de la rouquine. Mais dans ces instants, une part censée de l’esprit de Wakefield ne pouvait s’empêcher de penser qu’il fallait penser différemment et arrêter de tout centrer autour de son meilleur ami. Et ça, c’était dur. Mais à présent, Ana, petit à petit, prenait conscience que c’était nécessaire pour aller de l’avant. Non, elle ne se remettrait jamais pleinement de cette perte. C’était indéniable. Mais il fallait tout de même vivre avec, non? « Désolé, c’est que … ça semblait plus simple dans ma tête. » Ana ne dit rien. Elle se contenta juste d’un hochement de tête attentif. Elle comprenait. Il n’y avait rien de plus à ajouter.

« Et toi? » Elle prit une gorgée de cappuccino, haussa les épaules en un mouvement naturel, qu’elle voulait détaché. Sa réponse ne serait pas très différente de la sienne en soit. Voire même pas du tout. « La même chose que toi. » Sa main hésita une, deux, trois secondes et finalement, attrapa un beignet avant d’en prendre un petit morceau et de le fourrer dans la bouche de la jeune femme. En réalité, il y avait beaucoup de nouveautés ces derniers temps. Sirius, sa fille, les cours.. Enfin, beaucoup de nouveautés, c’était exagérer. Mais dans une petite ville comme Canonsburg, dans une vie monotone comme celle d’Ana, c’était pas mal déjà. « Le fils d’un couple ami de mon père a débarqué en ville. Il crèche pas mal chez moi avec sa fille, et là, Ana désigna d’un vague signe de tête un petit tas de jouet d’enfant en bas-âge posé dans un coin de pièce, il m’aide pas mal à me gérer. J’ai recommencé à aller en cours, aussi. » C’était sans aucun doute qu’Ana mentionnait son père auprès de Bianca - et sûrement la première fois qu’elle en parlait à quelqu’un depuis des années. Cela l’étonna elle-même, alors qu’un autre bout de beignet finissait dans sa bouche. Oh, et elle prenait de l’Adderall aussi ; mais ça, Bianca n’en entendrait pas parler. Ana s’en faisait serment. De plus, il était prof. Pas le sien, certes, mais il restait un prof malgré tout. D’un côté, que pourrait-il lui faire? Une tonne d’élèves se shootaient à ce médoc afin d’optimiser leurs capacités scolaires. « Je t’ai aperçu à la fac l’autre jour, j’ai pas osé aller te voir, t’étais avec un de tes élèves. T’as l’air proche d’eux. » Elle avait dit cela d’un ton paisible et innocent ; en réalité, elle avait un peu peur que Bianca prenne la mouche. Une tonne de rumeurs circulaient à son propos. Cela n’étonnait pas Ana. Elle s’inquiétait juste pour lui et de ses « relations » avec ses étudiants, c’est tout. Rien que sa liaison avec Max était risquée, mais s’abandonner aux plaisirs de la chair si fréquemment l’était également pour lui. Elle n’allait pas l’engueuler. Elle n’en avait pas le droit. Elle voulait juste mettre de l’ordre dans ses idées et faire la différence entre la version de son ami et ce qu’elle entendait au détour d’un couloir.
Revenir en haut Aller en bas
https://canonsburg.forumgratuit.org
Contenu sponsorisé



+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty
MessageSujet: Re: + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.   + on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

+ on garde cette blessure en nous, comme une éclaboussure de boue, qui ne change rien, qui change tout.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Hes' + Quand on a rien, on a rien à perdre.
» Gab « La vérité c’est qu’on s’emmerde profondément quand on a plus rien à désirer. »
» (M/LIBRE) CHAD M. MURRAY + La suite ne dépend que de nous.
» + elle était comme la lune, une partie d'elle était toujours cachée (clarke)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MISGUIDED GHOSTS ✰ :: 06. SCIENCE FICTION, DOUBLE FEATURE :: The one with the flash-back-