ça fait déjà cinq heures que ce chat est entrain de cracher des boules de poils ou de vomir en peu partout dans la maison. j'ai voulu le faire partir, mais je me suis dis que c'était trop cruel de le laisser dans la nature sans aide. peut-être qu'il allait mourir ? bref j'en savais rien. j'avais jamais eu d'animaux et ce chat n'était même pas vraiment le mien. il aimait juste venir à la fenêtre de ma chambre ou de la cuisine, manger ce que je lui donnais et mes caresses pour lui. et après son petit rituel il s'en allait comme si de rien n'était. ça me dérangeait pas plus que ça, je savais même pas si mes colocataires seraient d'accord pour avoir un chat à la maison, alors tant qu'il venait squatter un peu, ça dérangeait personne. en tout cas ça faisait je sais pas combien de fois que je nettoyais derrière lui et je commençais à avoir mal au dos et tout simplement j'en avais marre. j'avais pas réfléchit deux heures, fallait que je téléphone à Marley. Marley qui sait ? une fille très jolie faut se l'avouer, que j'avais rencontré dans un bar. elle était la serveuse, moi le client. on avait parlé pendant quelques heures et je savais qu'elle était calée en animaux. donc ça me semblait logique de l'appeler, et puis j'avais pas d'argent pour payer le véto pour un chat qui n'est même pas le mien. j'appelle donc Marley, lui demandant de venir vite parce que y'avait un chat qui recrachait ses tripes un peu partout dans la maison. en attendant Marley je suivais donc ce maudit matou, priant pour qu'il n'aille pas dans la chambre de mes colocs.

"Milo revient ici !" je suis toujours entrain de courir après ce chat qui vomit de partout. en espérant que j'ai le temps de tout nettoyer, sinon je sentais que j'allais passer quelques nuits dehors à partir de ce soir. je retrouve enfin cette boule poil, elle est cachée en dessous du canapé et je décide de m'allonger parallèlement à lui. lui ou elle enfaite. faut dire que j'ai jamais essayé de savoir si c'était un mâle ou une femelle. honte à moi je sais. je reste donc allongé, en face de Milo, prénom que je lui ai administré, quand j'entends des pas dans la maison. ah oui c'est vrai, Marley. ma sauveuse on peut dire ça comme ça. je fusille du regard Milo. lui disant par la pensée qu'il ne doit pas bouger sinon je lui coupe ses couilles ou bref quoi qu'il ait. elle se tient à l'entrée, observant la maison. c'est vrai qu'elle est pas mal la maison, j'imagine que je dois dire merci à Fauve pour m'avoir adopté. m'enfin, le style reste quand même un peu trop féminin à mon goût, mais je préfère me taire. pas envie de finir dehors. je rejoins Marley à l'entrée, jetant des petits coups d'oeil en direction du chat. "Je suis sur que tu as traumatisé ce chat en te baladant à poil chez toi, du coup il te le fait payer." sa phrase me fait rire et un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. j'adore cette fille, vraiment. elle est pas seulement sexy, mais elle est aussi drôle et emmerdante, d'une façon positive bien sur. je croise les bras sur mon torse et hausse un sourcil, le sourire en coin toujours sur les lèvres. "ou peut-être qu'il était juste jaloux de voir un homme aussi parfait. je suis sur qu'au fond de toi tu me supplies de me mettre à poil." je rigole et ne détache pas mes yeux de ses prunelles brunes. elle me montre aussi qu'elle a apporté à manger. décidément j'aime de plus en plus cette fille. je prends le petit sac de ses mains et commence à me diriger avec dans la cuisine. "merci bien d'avoir apporté mon repas." mais je me retourne et reviens vers elle, lui tendant une des pâtisseries. "je rigole, je veux bien partager avec toi." je lui fais un petit clin d'oeil puis tourne mon regard vers le canapé. le chat n'est plus là... merde. "une chasse au chat te tente ? si tu l'attrapes t'auras le droit de me donner un gage." un sourire béat s'affiche sur mes lèvres et j'attends sa réponse.

Son rire sonne comme une mélodie, je la fais rire, tant mieux. A mon tour je sourie.  "Tu penseras à ton pauvre chat le jour où on t'arrêtera pour exhibitionnisme."  Je crois que je suis pas encore au niveau ou je m'exhibitionne dans la rue. La vue de mon corps est réservée à moi et aux demoiselles qui viennent dans mon lit. C'est un privilège que je ne veux pas donner à tout le monde.  "Malheureusement je ne suis pas encore au stade de m'exhibitionner devant tout le monde. Seul les gens privilégiés le peuvent"   mon sourire en coin s'aggrandit et je secoue la tête à mon tour. Elle avait ramené des pâtisseries, je sais pas encore quoi comme pâtisseries mais ça m'avait donné faim. Je lui avais donc prit des mains le paquet, simulant que j'allais aller manger tout ça tout seul pendant qu'elle attendrait là en mode alone. Elle a eu la réaction que je pensais, elle était outrée. J'etais revenue en rigolant, lui tendant une pâtisserie. Un petit goûter avant de ce mettre au travail. Apres avoir finit de bouffer, je lui demande si elle est prête pour une chasse au chat et j'en profite pour lui lancer un petit défi. Elle pose son sac sur la table et me répond de commencer à chercher si je tiens à ma peau en gros. Je hausse les sourcils et un sifflement s'échappe de ma bouche.  "Comme si j'allais te laisser gagner. Avec tes petits jambes tu risques pas de le trouver très vite. Mais ne t'inquiètes pas, je te donnerais un gage facile."  Et ouais, ça ne fonctionnait pas que dans un sens. Si elle perdait, elle aurait le droit à un gage aussi. Elle rajoute aussi que la personne qui trouvera le chat aura le droit de choisir la pizza. Depuis quand elle commande des pizzas chez moi ? Mais à la place de faire la gueule, je sourie de nouveau comme un gamin, prêt à relever n'importe quel défi.  "Haha tu vas perdre alors. Et celui qui perd, paye la pizza aussi." Les pizzas c'est la vie, mais pas question que je paye. On commence la chasse. Elle part dans un sens moi dans l'autre. Puis je l'entends crier que le chat est là. Je vois la boule de poil traverser me couloir en courant, allant se refugier derrière la porte des toilettes. Je commence a me diriger vers les toilettes et je vois Marley s'y avancer aussi, me surnommant Papy Faust et qu'il fallait que je me bouge. Je fonce vers elle et l'attrape pour la poser sur mon épaule comme un sac à patate.  "Ouais et Papy Faust a plus de muscles que Mami Marley."  Je rigole et lui donne une claque sur les fesses et la ramène dans une chambre alors que je me reçois des coups dans le dos ou sur le dos. Je la jette sur le lit et ferme le chambre puis me dépêche de trouver ce chat.  "C'est qui le papi maintenant hein ?" Je ris et continue ma recherche, prenant de l'avance sur Marley.